Jump to content

[ERRATA COLLE N°10 Médecine]


Bapson_The_Pea
Go to solution Solved by TutoBulot,

Recommended Posts

il y a 2 minutes, Sarhabdomyocyte a dit :

La délicatesse de cet item réside surtout dans le fait que l'addictologie n'est pas vouée à être une "médecine extrême", le but est surtout de redonner de l'équilibre dans la vie du patient. Après un bon suivi, le but est que la consommation du patient n'ait plus d'effets aussi néfastes, que ce soit sur sa psychologie, son entourage ou sa santé physique. Tant que ce critère est respecté, l'addictologue a fait son travail. Le patient peut vouloir arrêter totalement sa consommation, et à ce moment là l'addictologue l'aidera, mais ce n'est pas universel. Par exemple, un ancien alcoolique ayant guéri une dépendance psychique à l'alcool peut très bien consommer 2 verres par semaine sans pour autant être retombé dans l'addiction, il est dans un usage simple. C'est même un très bon signe s'il se tient à ce rythme, car ça veut dire que malgré sa consommation il ne ressent pas le besoin d'en abuser ! En tout cas, ne jamais oublier que l'addictologie est une discipline relative, l'objectif est défini par l'alliance médecin-patient et au fil du temps, il n'y a pas d'objectif universel de sobriété. ❤️

J'aimerais apporter ma précision, d'une parce que l'addicto est une discipline jeune et parfois peu comprise, il y a ce qu'on appelle l'approche de Réduction des Risques et des Dommages qui consiste, comme son nom l'indique, à diminuer les conséquences des comportements. Avec le constat que l'injonction de l'abstinence ne fonctionne que dans de peu de cas, et que de toute façon la consommation de drogues a existé, existe, et existera toujours, la volonté de cette approche est de responsabiliser les consommateurs dans leurs pratiques. Comme en santé sexuelle avec les recommandations sur les IST etc (portez un préservatif, faites-vous dépister...), l'addicto apporte tout un tas d'outils pour les pratiques : recommandations sur la consommation d'alcool, le matériel type "roule ta paille" pour les sniffeurs ou les programmes d'échange de seringues pour les injecteurs, ou encore sur les conduites à tenir (fractionner les prises, attendre 1h après la prise de ton taz voir si ça te fait de l'effet pour pas risquer l'overdose, gérer ton pote qui en a trop pris ou gérer ta redescente)... Là ça concerne de l'usage festif à la dépendance, donc aux différents temps de l'usage. Dans les soins, il est parfois plus intéressant d'envisager cette approche pour plusieurs raisons : reprendre un contrôle progressif sur ses consommations, déshabituer le corps et l'esprit, et surtout laisser le contrôle de sa thérapie au patient. En effet, si tu dis à quelqu'un d'addict "arrête de boire/fumer/de te droguer", l'alliance thérapeutique peut être difficile à développer.

 

Bref, c'était un petit point culture, c'est toujours intéressant sachant que tous les professionnels de santé seront confrontés à un moment ou un autre à ces problématiques, et que c'est bien de commencer le plus tôt possible dans sa formation à sortir d'une vision morale de la consommations de drogues (légales ou non) 😊

Link to comment
Share on other sites

  • Ancien Responsable Matière
il y a 23 minutes, Sitra a dit :

J'aimerais apporter ma précision, d'une parce que l'addicto est une discipline jeune et parfois peu comprise, il y a ce qu'on appelle l'approche de Réduction des Risques et des Dommages qui consiste, comme son nom l'indique, à diminuer les conséquences des comportements. Avec le constat que l'injonction de l'abstinence ne fonctionne que dans de peu de cas, et que de toute façon la consommation de drogues a existé, existe, et existera toujours, la volonté de cette approche est de responsabiliser les consommateurs dans leurs pratiques. Comme en santé sexuelle avec les recommandations sur les IST etc (portez un préservatif, faites-vous dépister...), l'addicto apporte tout un tas d'outils pour les pratiques : recommandations sur la consommation d'alcool, le matériel type "roule ta paille" pour les sniffeurs ou les programmes d'échange de seringues pour les injecteurs, ou encore sur les conduites à tenir (fractionner les prises, attendre 1h après la prise de ton taz voir si ça te fait de l'effet pour pas risquer l'overdose, gérer ton pote qui en a trop pris ou gérer ta redescente)... Là ça concerne de l'usage festif à la dépendance, donc aux différents temps de l'usage. Dans les soins, il est parfois plus intéressant d'envisager cette approche pour plusieurs raisons : reprendre un contrôle progressif sur ses consommations, déshabituer le corps et l'esprit, et surtout laisser le contrôle de sa thérapie au patient. En effet, si tu dis à quelqu'un d'addict "arrête de boire/fumer/de te droguer", l'alliance thérapeutique peut être difficile à développer.

 

Bref, c'était un petit point culture, c'est toujours intéressant sachant que tous les professionnels de santé seront confrontés à un moment ou un autre à ces problématiques, et que c'est bien de commencer le plus tôt possible dans sa formation à sortir d'une vision morale de la consommations de drogues (légales ou non) 😊

wow. ❤️

Link to comment
Share on other sites

Salut pour le qcm 30E "Cette interaction active le circuit de récompense, alors qu’il est au repos physiologiquement" est compté fausse avec comme correction "En temps normal, notre circuit de récompense peut être activé ! Lors de pharmacodépendance, il l’est encore
plus : c’est le renforcement positif."

 

Je ne comprend pas pouvez vous m'éclairer ?

Link to comment
Share on other sites

hey! après avoir lu l'explication sur le répérage et le depistage, je voudrais juste vérifier: le test fagerstrom et le DSM5 rentre dans le cadre du repérage?

Et avec le DSM5, on questionne le patient sur ses comportements de prise plus que sur la substance ou les 2 concrétement?

Link to comment
Share on other sites

Re ! 

J'avais juste un petit point à éclaircir au sujet de la 25 encore, pour l'item C. Certes le cannabis peut provoquer le sentiment d'euphorie mais celui de tristesse a aussi été dit il me semble quand le professeur parlait de mal être, d'angoisse, d'isolement et donc de tristesse ... 

 

Merci 😉

 

Link to comment
Share on other sites

bonjour !

j'ai essayé de chercher si la question avait déjà était posée, mais j'ai dû mal pcq il y en a bcp donc désolée si ça a déjà été répondu !

l'item E du qcm 25 "Dans les décès dus à l’alcool, la majorité est due à des cancers mais il en existe aussi une partie due à des maladies cardiovasculaires et une plus petite due à une cause externe." compté vrai, il me semblait que c'était les cirrhoses la majorité des décès pourtant ?

Link to comment
Share on other sites

@Sarhabdomyocyte@Bulot

Déjà merci beaucoup pour vos réponses, ça aide grave ! (et dsl quand on proteste, c'est pas qu'on veut être chiant c'est qu'on comprend pas 🥺<3)

 

Mais du coup je crois avoir mieux compris la différence entre repérage et dépistage mais juste une petite dernière question... Du coup on est d'accord que l'usage à risque rentre dans le mésusage alors qu'il n'y a pas encore de conséquences?

 

désoléééé c'est juste pour être sure....

 

 

<3<3

Link to comment
Share on other sites

  • Ancien Responsable Matière

Coucouuuuu (encooooore :') )

 

Il y a 15 heures, Mathoutou a dit :

Salut pour le qcm 30E "Cette interaction active le circuit de récompense, alors qu’il est au repos physiologiquement" est compté fausse avec comme correction "En temps normal, notre circuit de récompense peut être activé ! Lors de pharmacodépendance, il l’est encore
plus : c’est le renforcement positif."

Ce qui est faux dans l'item, c'est de dire que le circuit de récompense est au repos physiologiquement, c'est-à-dire en conditions "normales" (hors d'une prise de médicaments, ou d'une pathologie). En effet, physiologiquement le circuit de la récompense peut être activé (et l'est même souvent !). Par exemple lors d'une relation sexuelle (désolée c'est le premier exemple qui me vient mdrr) où l'excitation monte grâce à ce mécanisme cérébral. En gros le circuit de la récompense c'est "plus tu en as, plus tu en veux".

Quand tu es addict, ce système est suractivé par le produit consommé, mais cela ne veut pas dire que si tu ne l'es pas ton circuit ne s'active jamais ❤️

 

Il y a 13 heures, manoncrtt a dit :

hey! après avoir lu l'explication sur le répérage et le depistage, je voudrais juste vérifier: le test fagerstrom et le DSM5 rentre dans le cadre du repérage?

Et avec le DSM5, on questionne le patient sur ses comportements de prise plus que sur la substance ou les 2 concrétement?

Alors il me semble que Fagerström c'est un test de dépistage.

Le DSM5, c'est pas vraiment un questionnaire de repérage ni de dépistage, mais un ensemble de critères de l'Evidenced Based Medecine que l'on retrouve chez les personnes addictes. C'est un outil de diagnostic d'addiction (donc encore plus "puissant"), qui permet de la quantifier. Il est tourné sur le patient et pas vraiment le produit : comportements de prise, conséquences somatiques, psychologiques et sur la vie sociale, tolérance, craving etc. ❤️

 

Il y a 2 heures, Mbappe a dit :

J'avais juste un petit point à éclaircir au sujet de la 25 encore, pour l'item C. Certes le cannabis peut provoquer le sentiment d'euphorie mais celui de tristesse a aussi été dit il me semble quand le professeur parlait de mal être, d'angoisse, d'isolement et donc de tristesse ... 

Il y a autant de réactions à la substance que de personnes qui la prennent, c'est un peu comme l'alcool ahah. Ce sont des symptômes généraux, c'est pour ça que l'item précise "notamment" (cas banal).

Par contre attention, l'isolement est une conséquence d'une consommation chronique de cannabis, pas d'une intoxication aiguë. Mais effectivement une angoisse peut apparaître lors d'une consommation aiguë ❤️

 

Il y a 1 heure, lilythium a dit :

l'item E du qcm 25 "Dans les décès dus à l’alcool, la majorité est due à des cancers mais il en existe aussi une partie due à des maladies cardiovasculaires et une plus petite due à une cause externe." compté vrai, il me semblait que c'était les cirrhoses la majorité des décès pourtant ?

Ouiii l'item est ambigu, c'est pour ça que la formulation a été changée :

"Dans les décès liés à l'alcool, la plus grande part est due aux cancers mais il en existe aussi une partie due à des maladies cardiovasculaires et une plus petite due à une cause externe." ❤️

 

il y a 51 minutes, heolia31 a dit :

Du coup on est d'accord que l'usage à risque rentre dans le mésusage alors qu'il n'y a pas encore de conséquences?

Oui effectivement, puisqu'on est gloablement toujours soit dans l'usage simple soit dans le mésusage. Et le mésusage peut cacher un usage à risque, nocif, ou encore une dépendance. ❤️

 

 

Encore désolée pour tous ces petits soucis les poussins ❤️

Link to comment
Share on other sites

Bonjour, pour cet item 

 

B. Afin de faire ce repérage, on utilise des auto-questionnaires tels que le questionnaire DAST pour la consommation de drogue.

Compté vrai, il me semblait que le repérage c'était plus des "questions" qu'un questionnaire qui lui se concentre plutôt sur un produit ?

Link to comment
Share on other sites

à l’instant, Odontologie a dit :

Compté vrai, il me semblait que le repérage c'était plus des "questions" qu'un questionnaire qui lui se concentre plutôt sur un produit ?

En fait on peut utiliser des questionnaires pour faire un repérage afin de se questionner (ça fait beaucoup de fois "question") sur sa consommation, et peut donc très bien se concentrer sur un produit. La limite est assez ténue entre repérage et dépistage, la différence se joue sur les objectifs, et dans un sens sur la temporalité de l'usage on fait pas un repérage avec quelqu'un qui vient nous voir en disant "j'ai un problème avec l'alcool j'ai perdu mon taf ma femme et mon saladier préféré" puisqu'il est déjà au stade où il sent les conséquences de sa consommation, à la limite on fera un dépistage pour savoir à quelle niveau de dépendance il se situe !

Link to comment
Share on other sites

il y a 1 minute, Sitra a dit :

En fait on peut utiliser des questionnaires pour faire un repérage afin de se questionner (ça fait beaucoup de fois "question") sur sa consommation, et peut donc très bien se concentrer sur un produit. La limite est assez ténue entre repérage et dépistage, la différence se joue sur les objectifs, et dans un sens sur la temporalité de l'usage on fait pas un repérage avec quelqu'un qui vient nous voir en disant "j'ai un problème avec l'alcool j'ai perdu mon taf ma femme et mon saladier préféré" puisqu'il est déjà au stade où il sent les conséquences de sa consommation, à la limite on fera un dépistage pour savoir à quelle niveau de dépendance il se situe !

 

Salut, Effectivement c'est plus clair pour moi, Merci beaucoup !

Link to comment
Share on other sites

Il y a 6 heures, Sarhabdomyocyte a dit :

"Dans les décès liés à l'alcool, la plus grande part est due aux cancers mais il en existe aussi une partie due à des maladies cardiovasculaires et une plus petite due à une cause externe."

euh j'avoue que j'ai un peu de mal à saisir la nuance 👉👈

Link to comment
Share on other sites

Hello, pour le 28D je comprends pas trop, dans le correction il est dit que l'item est faux car "le plus souvent on ne retire pas un médicament du marché, on informe les prescripteurs et les patients des effets indésirables"
pourtant ds mon cours le retrait est mentionné en 1er (donc pr moi c'était ça ce qui arrive "le plus souvent")
 

Illustration_sans_titre.pdf

Link to comment
Share on other sites

  • Ancien Responsable Matière
Il y a 3 heures, lilythium a dit :

euh j'avoue que j'ai un peu de mal à saisir la nuance 👉👈

 

En fait un étudiant a rapporté que la "majorité" ça aurait pu vouloir dire plus de 50% (même si je suis pas sûre mdrr mais bon), c'est pour ça que Cléa a changé en "la plus grande part". Mais pardon du coup je suis passée à côté de ta remarque en effet.

Sur la diapo 64, tu vois bien que la plus grande part des décès est par cancer ❤️

 

Il y a 3 heures, Doryoku a dit :

Hello, pour le 28D je comprends pas trop, dans le correction il est dit que l'item est faux car "le plus souvent on ne retire pas un médicament du marché, on informe les prescripteurs et les patients des effets indésirables"
pourtant ds mon cours le retrait est mentionné en 1er (donc pr moi c'était ça ce qui arrive "le plus souvent")

 

Alors je pense qu'il est mentionné en premier parce que c'est la décision la plus radicale, mais tu vois aussi qu'il y a marqué "Informations +++" parce que justement c'est très souvent tout ce qui changera après avoir notifié des effets indésirables. Le retrait du marché est réservé à des cas d'effets indésirables très graves, fréquents ou faisant significativement pencher la balance bénéfice/risque du médicament. ❤️

 

 

Bon courage les cocos ❤️

Link to comment
Share on other sites

Il y a 21 heures, Sarhabdomyocyte a dit :

Coucouuuuu (encooooore :') )

 

Ce qui est faux dans l'item, c'est de dire que le circuit de récompense est au repos physiologiquement, c'est-à-dire en conditions "normales" (hors d'une prise de médicaments, ou d'une pathologie). En effet, physiologiquement le circuit de la récompense peut être activé (et l'est même souvent !). Par exemple lors d'une relation sexuelle (désolée c'est le premier exemple qui me vient mdrr) où l'excitation monte grâce à ce mécanisme cérébral. En gros le circuit de la récompense c'est "plus tu en as, plus tu en veux".

Quand tu es addict, ce système est suractivé par le produit consommé, mais cela ne veut pas dire que si tu ne l'es pas ton circuit ne s'active jamais ❤️

 

A oui d'accord je comprend merci beaucoup!

Link to comment
Share on other sites

Bonjour, j'arrive un peu à la bourre sorryyyy

C'est pas du tout pour signaler un errata mais juste une question par rapport à un item. 

28B : si on nous aurait dit "DEMANDER au CRPV LA REALISATION d'une enquête pour préciser une suspicion d’effet indésirable suite à une notification au CRPV, fait partie du rôle de l’ANSM", ça aurait été juste? 

Link to comment
Share on other sites

  • Ancien Responsable Matière
Il y a 9 heures, valpass3112 a dit :

28B : si on nous aurait dit "DEMANDER au CRPV LA REALISATION d'une enquête pour préciser une suspicion d’effet indésirable suite à une notification au CRPV, fait partie du rôle de l’ANSM", ça aurait été juste?

 

Saluuut

Yes, ça aurait été juste, c’était justement le piège 😉 

Bon courage ❤️ 

Link to comment
Share on other sites

  • Ancien Responsable Matière
Il y a 2 heures, valpass3112 a dit :

@Sarhabdomyocyte mercii ! petite question, du coup pour l'addictovigilance on peut direct signaler à l'ANSM sans passer par le CEIP-A, par contre pour la pharmacovigilance c'est obligatoirement d'abord par le CRPV et en aucun cas l'ANSM ? 

 

En fait, cette signalisation directe à l'ANSM c'est tout nouveau, et c'est seulement le Pr Sommet qui en a parlé (donc pour le cours sur la pharmacovigilance, où on peut court-circuiter le CRPV). Du coup, pour l'addictovigilance, je n'en suis pas sûre, je pense que le mieux c'est de demander à la prof. J'ai fait quelques recherches et sur le site de l'ANSM ils disent de télécharger un formulaire à compléter et à envoyer au CEIP-A, donc à priori il faut obligatoirement passer par là, mais si ça se trouve il y a de nouvelles solutions donc je veux pas te dire de bêtises 😶

 

Bon courage ! ❤️

Link to comment
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.
Note: Your post will require moderator approval before it will be visible.

Guest
Reply to this topic...

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

  • Recently Browsing   0 members

    • No registered users viewing this page.
×
×
  • Create New...