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Doctrine ontologique


Go to solution Solved by JulieLn,

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Bonjour! 

Je n'arrive pas à faire la différence entre la doctrine ontologique et la doctrine physiologique et je ne comprend pas non plus si la théorie des humeurs d'Hippocrate découle de la doctrine physiologique  ou pas, voilà si qqn veut bien m'expliquer 🙂 

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  • Solution

Salut @Emma06 !

 

La doctrine ontologique est une vision selon laquelle l'homme est susceptible de "tomber" malade, cela peut concerner une contamination (maladie infectieuse) ou une carence (ex Scorbut) -> c'est une aliénation, le malade est anormal. On peut rattacher à cette doctrine la vision d'Hippocrate & les entités morbides, le dualisme cartésien, l'approche organiciste et classifiante de Linné, la nosologie de Pasteur.
C'est une conception spatiale et non dynamique (ne prend pas en compte le sujet & son vécu)
On parle d'altérité.

 

La doctrine physiologique est une vision selon laquelle il existe un continuum entre normal et pathologique : la maladie arrive progressivement suite à un dysfonctionnement de l'organisme, une déviation de la physiologie (c'est donc une notion dynamique contrairement à la doctrine ontologique !) = altération quantitative des mécanismes du corps qui s'inscrit dans la durée. On peut rattacher à cette doctrine la théorie des humeurs d'Hippocrate (-> notion d'équilibre avec possible déviation de cet équilibre) ou encore Claude Bernard, Broussais et Auguste Comte qui parlent d'homéostasie.
On parle d'altération

 

C'est plus clair maintenant ? 😊

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  • Ancien Responsable Matière

Hellooooo @Emma06

 

Aloooors 

 

Concernant la doctrine ontologique 

« Ontos » = c’est l’ "être" différent de l’homme qui va devenir malade et qui va conférer le statut de malade soit parce que quelque chose manque à l’organisme ou parce que l’organisme encontre un autre organisme qui va le rendre malade.

Par exemple pour le "quelque chose manque à l'organisme" le cas des maladies carancières (avitaminoses, on manque de vitamines ce qui crée des pathologies)

Inversement "l'organisme rencontre un autre organisme", on a la cas des maladies infectieuses (bactérienne, virale, parasitaire).

 

On considère donc qu’il y a  deux façons de voir la maladie : l’effet de la soustraction ou de l’addition de quelque chose à l’être humain. On retrouve des conceptions anciennes car Hippocrate parlait d’entité morbide et le dualisme cartésien (donc Descartes, avec la différence corps/esprit) s’accommode très bien de la vision ontologique. On va vers une voie du tout au rien. 

 

Dans cette conception la maladie est extérieure au malade, elle lui est étrangère, ce qui donne d’ailleurs le principe d’aliénation mentale, cette notion de maladie étrangère à l’humain, au corps.

 

C’est une médecine démontrable (appuyée sur une fondation fondatrice) à une lésion correspond un symptôme, une évolution. Une maladie est donc définie par un état différent de l’état de santé. On ne se préoccupe pas de l’histoire du sujet dès lors qu’il y a contact il est malade.

 

 

Par rapport à la doctrine physiologique 

 

Elle est essentiellement portée par Claude BERNARD le S. Pour les physiologiste la maladie provient d’un dysfonctionnement des mécanismes physiologique on parle de physiopathologie. Le corps à la base sain devient progressivement malade. Donc dans ce cas là s’intéresse à la physiologie normale, on l’analyse et on déduit si la personne est malade.

 

C’est le cas du diabète par exemple, il y a une élévation du taux de sucre dans le sang, avoir du sucre dans le sang c’est physiologique mais en cas d’augmentation cela provoque des maladies.

 

Dans cette hypothèse il y a une continuité entre le normal et le pathologie. Ce sont des maladies qui n’ont pas besoin de s’appuyer sur des lésions. Dans le cas du diabète par exemple encore une fois, il a juste au début trop de sucre, puis apparaissent des lésions.

 

On est dans une médecine des réactions ou de la mesure (si on ne mesure pas la glycémie on ne peut pas savoir que l’on est diabétique), si on ne dit pas au patient qu’il est diabétique il ne se traitera pas ce qui rend le traitement de ces maladies difficiles de temps en temps. On est dans une altération qui s’inscrit dans le temps. Il faut que le sujet s’empare de cette notion de maladie.

 

DONC EN GROS: 

 

Doctrine ontologique: on ajoute ou retire quelque chose et PAF → lésion, personne malade

Doctrine physiologique: progressivement la personne devient malade, et il y a pas forcément de lésion, c'est une continuité

 

ET MINCE @JulieLn plus rapide

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