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limites du refus de soin


Lemillion
Go to solution Solved by sebban,

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salut,

suite a un qcm j'aimerais savoir ce que l'on considère lorqu'une personne est admise aux urgences avec mise en jeu du prognostic vital mais qu'elle refuse catécoriquement de ce faire soignée ?

d'après mes recherches le refus de soin est primordial cependant je vous met une partie d'un article:

 

"Cette situation s’est déjà présentée et a été portée devant les tribunaux. Il s’agissait d’une patiente témoin de Jéhovah, victime d’une hémorragie du post-partum, qui maintenait son refus de transfusion sanguine malgré le pronostic vital engagé. Le médecin n’a alors pas tenu compte de son refus et a transfusé la patiente. Celle-ci a saisi le tribunal pour qu’injonction soit faite au médecin de ne pas transfuser de nouveau et ainsi imposer le respect de ses croyances. Mais celui-ci n’a pas été déclaré coupable car le juge a considéré qu’il avait réalisé ce soin dans le but de sauver la vie (8). Le Conseil d’État a bien précisé qu’il s’agissait d’une situation dérogatoire et que le droit au consentement demeurait un principe fondamental.

 

Pour cette exception, il a fallu 3 principes cumulatifs :

– la situation devait être extrême et mettre en jeu le pronostic vital ;

– il existait une absence d’alternative thérapeutique ;

– l’acte devait être indispensable à la survie du patient et proportionné à son état.

 

Si ces 3 principes ne sont pas retrouvés, le médecin peut-être condamné comme il a été vu dans le cas d’une transfusion imposée là aussi à un témoin de Jéhovah en situation d’anémie car « le refus de respecter la volonté de la patiente n’était pas rendu nécessaire du fait du danger immédiat pour sa vie. »"

 

ensuite j'ai vu un site qui disait qu'il fallait en gros attendre que la personne perde conscience pour pouvoir considerer qu'elle n'est plus en état de consentir ou non et donc pour la soigner,

ce qui est un peu limite ahaha

 

même si je doute que l'on est un cas aussi compliqué la semaine prochaine, qu'en est-il donc vraiment ?

@lénouillette si t'es deter ahaha

Edited by Lemillion
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  • Ancien du Bureau
  • Solution

Salut @Lemillion

 

Ma réponse sera plutôt expéditive : ce qui n'a pas été traité en cours n'a a priori aucune chance de tomber au concours.

Le refus de soins n'aura été abordé que deux fois dans l'ensemble des cours de SSH : par le Dr Savall pour préciser que ses conséquences doivent être présentées lors de l'information du patient ; et par le Pr Telmon pour affirmer que chaque patient peut accepter ou bien refuser ce que propose le praticien.

Concernant le consentement, on retiendra seulement qu'il peut être outrepassé dans les cas d'urgences.

 

Une telle situation centrée sur une patiente témoin de Jéhovah impliquant plusieurs points de vue différents, reposant sur 3 principes non détaillés en cours et ayant nécessité l'intervention de l'appareil judiciaire risquerait d'être profondément source de confusions et imprécisions pour beaucoup d'entre vous. À mon avis une telle réflexion ne vous sera pas demandée, et je redirige vers les QCM d'entraînements envoyés par les enseignants sur Moodle pour vous donner une idée de ce qui est apparemment attendu au (nouveau) concours : essentiellement du par cœur.

 

Il y a 1 heure, Lemillion a dit :

même si je doute que l'on est un cas aussi compliqué la semaine prochaine, qu'en est-il donc vraiment ?

Je ne peux que citer ce passage qui résume ma pensée !

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il y a 52 minutes, sebban a dit :

Ma réponse sera plutôt expéditive : ce qui n'a pas été traité en cours n'a a priori aucune chance de tomber au concours.

Le refus de soins n'aura été abordé que deux fois dans l'ensemble des cours de SSH : par le Dr Savall pour préciser que ses conséquences doivent être présentées lors de l'information du patient ; et par le Pr Telmon pour affirmer que chaque patient peut accepter ou bien refuser ce que propose le praticien.

Concernant le consentement, on retiendra seulement qu'il peut être outrepassé dans les cas d'urgences.

 

Une telle situation centrée sur une patiente témoin de Jéhovah impliquant plusieurs points de vue différents, reposant sur 3 principes non détaillés en cours et ayant nécessité l'intervention de l'appareil judiciaire risquerait d'être profondément source de confusions et imprécisions pour beaucoup d'entre vous. À mon avis une telle réflexion ne vous sera pas demandée, et je redirige vers les QCM d'entraînements envoyés par les enseignants sur Moodle pour vous donner une idée de ce qui est apparemment attendu au (nouveau) concours : essentiellement du par cœur.

Un qcm des sujets types de ssh a permit chez moi un questionnement du caractère hors programme de cette notion

tu m'en vois maintenant rassuré 😄

 

 

 

 

Edited by Lemillion
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  • Ancien Responsable Matière

@Lemillion Du coup c'est bon pour toi ? (j'ai vu ton premier message avant que tu ne l'édites, donc je veux savoir si tu attends une autre réponse ? même si en fait je pense qu'une grande partie de la réponse est dans ta question)

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il y a 1 minute, lénouillette a dit :

j'ai vu ton premier message avant que tu ne l'édites, donc je veux savoir si tu attends une autre réponse ?

a mince ahaha, non non t'inquiète c'est bon je pense effectivement que l'on aura pas grand chose d'autre que les faits évoqués dans ma question et sur internet, je regarderais plus en détail après le concours merci 😊

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  • Ancien Responsable Matière

@Lemillion Je vais commencer par ce qu'à dit le prof en cours. Il nous a expliqué que si un patient ne souhaitait pas être transplanté, comme c'est le cas des témoins de Jéhova, on ne pouvait pas lui faire une opération qui risquerait de rendre nécessaire une transplantation. Cependant, si une telle opération est faite quand même (c'est pas bien), et qu'on a besoin d'une transfusion pour sauver le patient "la question du consentement ne se pose plus" (je met entre guillemets pare qu'il a dit ça mot pour mot, ça m'a marquée). Ça rejoint ce que tu disais.

 

Pour le reste je ne sais pas ce que dit la loi, mais si on veut pousser la réflexion : on a besoin du consentement éclairé du patient. Et je pense que, comme dans Forest Gump, mais aussi un texte d'entraînement de SSH que j'ai fait avant de savoir que ce serait des QCMs, on a pas mal de cas de patients qui disent qu'ils préféreraient mourrir qu'être réanimés avec un handicap, et qui au final le sont et en sont très contents. Parce qu'on ne peut pas savoir si o sera capable d'être heureux avec un handicap. Du coup dans ces cas là, on réanime quand même le patient (c'est ce que disait le texte en tout cas). Dans l'urgence, pour sauver la vie, on agit. 

 

Par contre, si un.e patient.e a un cancer par exemple, et refuse un traitement, même si à terme ça le/la tue, c'est son droit. On lui a donné la possibilité de se soigner, la personne a eu le temps d'y réfléchir, donc on si plie.

 

Bon tu viens de dire que c'était bon pour toi mais j'envoie quand même

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il y a 4 minutes, Jadilie a dit :

j'envoie quand même

tu as bien fait 😄

il y a 4 minutes, Jadilie a dit :

Forest Gump

référence de qualité ahaha

 

il y a 4 minutes, Jadilie a dit :

@Lemillion Je vais commencer par ce qu'à dit le prof en cours. Il nous a expliqué que si un patient ne souhaitait pas être transplanté, comme c'est le cas des témoins de Jéhova, on ne pouvait pas lui faire une opération qui risquerait de rendre nécessaire une transplantation. Cependant, si une telle opération est faite quand même (c'est pas bien), et qu'on a besoin d'une transfusion pour sauver le patient "la question du consentement ne se pose plus" (je met entre guillemets pare qu'il a dit ça mot pour mot, ça m'a marquée). Ça rejoint ce que tu disais.

 

Pour le reste je ne sais pas ce que dit la loi, mais si on veut pousser la réflexion : on a besoin du consentement éclairé du patient. Et je pense que, comme dans Forest Gump, mais aussi un texte d'entraînement de SSH que j'ai fait avant de savoir que ce serait des QCMs, on a pas mal de cas de patients qui disent qu'ils préféreraient mourrir qu'être réanimés avec un handicap, et qui au final le sont et en sont très contents. Parce qu'on ne peut pas savoir si o sera capable d'être heureux avec un handicap. Du coup dans ces cas là, on réanime quand même le patient (c'est ce que disait le texte en tout cas). Dans l'urgence, pour sauver la vie, on agit. 

 

Par contre, si un.e patient.e a un cancer par exemple, et refuse un traitement, même si à terme ça le/la tue, c'est son droit. On lui a donné la possibilité de se soigner, la personne a eu le temps d'y réfléchir, donc on si plie.

 

yes je pense pareil, merci d'avoir prit le temps ^^

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