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Violence et agressivité


Basquella
Go to solution Solved by Lénouillette,

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Bonjour! Je viens de me poser deux questions après avoir fait les QCM sur la violence et l'agressivité. Je mets pas ce sujet dans celui consacré aux remarques parce que je rebondis juste dessus car deux QCM m'ont fait réfléchir mais les QCM m'ont pas posé de problème (du coup c'est plus de la réflexion en plus que de réelles questions pour la paces).

 

 

 

Dans le QCM 20, une femme victime de violences conjugales prend contact avec un psychiatre. Item 20A: "Par un questionnement de la victime, le psychiatre peut estimer la violence en calculant un score de violence." VRAI

 

Là, le professionnel de santé fait l'évaluation d'un comportement agressif en s'adressant à la victime de la personne agressive. Cette évaluation se fait en 4 points: la hiérarchisation, l'unicité ou la répétition, la capacité de discernement, puis l'indication d'un traitement et l'accessibilité à une sanction.

Je me demandais donc, est-ce que toute l'évaluation peut se faire uniquement en parlant à une victime?

Je me doute bien qu'au début, c'est souvent une victime (ou une personne extérieure au moins) qui signale le comportement de quelqu'un et qui en parle, donc à partir de son témoignage le professionnel de santé peut déjà se faire une idée du comportement de la personne agressive.

Peut-être que la personne agressive peut avoir des maladies psychiatriques (schizophrénie etc), ou être parano ou ce genre de choses, et ne pas se reconnaître violent, ou être sur la défensive etc et par exemple nier les faits rapportés par une tierce personne (la victime ou autre). Mais malgré tout, il faut bien que ce soit la personne agressive qui soit évaluée, on est d'accord?

 

 

 

QCM 22 : Monsieur X s’est récemment montré agressif à tendance suicidaire. Son médecin a décidé de lui faire passer des examens biologiques afin de mieux comprendre son comportement :

A. Son taux de testostérone peut être augmenté. VRAI

B. Son taux de cortisol peut être diminué. VRAI

C. Son taux de cholestérol peut être augmenté. FAUX

D. Ses structures cérébrales dans le lobe temporal peuvent être suractivés. VRAI

E. Il peut avoir un dysfonctionnement quantitatif de ses neuromédiateurs. VRAI

 

J'aimerais rebondir sur la C. J'ai bien compris que c'était faux parce que c'est une diminution du taux de cholestérol qui augmente le risque suicidaire. Vu que le suicide est plus spécifique que l'agressivité, je vais plutôt prendre l'exemple de la diminution du taux de cortisol qui est un facteur de risque d'agressivité. Donc imaginons l'item "Son taux de cortisol peut être augmenté.", il aurait été FAUX.

Si on sort un peu du programme de paces, comme l'item est faux ça veut dire que "Son taux de cortisol ne peut pas être augmenté."

  • Je me demandais donc, même si c'est une diminution du taux de cortisol qui augmente le risque d'agressivité, est-ce que ce serait possible qu'un individu ait une augmentation du taux de cortisol (à cause de pleins de choses, mais rien à voir avec l'agressivité), mais qu'il soit quand même agressif et pour une autre raison? Auquel cas on ne pourrait pas conclure que son taux de cortisol ne peut pas être augmenté sous prétexte que comme il est agressif, si on fait un lien entre l'agressivité et le taux de cortisol, il serait diminué (alors qu'il pourrait être augmenté pour une autre raison, et être avoir d'autres facteurs qui le rendent agressif).
  • Ou alors, si la diminution du taux de cortisol est un facteur de risque d'agressivité, est-ce que, à l'inverse, une augmentation du taux de cortisol "inhibe" l'agressivité et rendre plus bisounours? Auquel cas effectivement l'item est faux parce que comme il est agressif, il peut pas avoir un taux augmenté de cortisol puisque ça le rendrait plus bisounours.

 

Je remets pas en cause l'item hein, j'ai bien compris pourquoi il était faux, je pousse juste la réflexion un peu au-delà du programme de paces parce que je suis très curieuse héhé!

 

 

 

Mercii 🙃

Edited by Basquella
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  • Ancien Responsable Matière
il y a 3 minutes, Basquella a dit :

est-ce que ce serait possible qu'un individu ait une augmentation du taux de cholestérol (à cause de pleins de choses (coucou les cours d'UE1), mais rien à voir avec l'agressivité), mais qu'il soit quand même agressif pour une autre raison?

Je répondrais clairement oui. L'agressivité est un comportement, et en tant que tel est très complexe (il suffit de voir tous les facteurs qui peuvent la favoriser). On ne peut pas imaginer que parce qu'un patient a un taux de cholestérol élevé ça va complètement l'empêcher d'être agressif. Ce serait trop simple t'imagines ? Alors Monsieur vous êtes accusé de meurtre, mais vu votre taux de cholestérol vous êtes innocent. Procès suivant !

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il y a 1 minute, Jadilie a dit :

Je répondrais clairement oui. L'agressivité est un comportement, et en tant que tel est très complexe (il suffit de voir tous les facteurs qui peuvent la favoriser). On ne peut pas imaginer que parce qu'un patient a un taux de cholestérol élevé ça va complètement l'empêcher d'être agressif. Ce serait trop simple t'imagines ? Alors Monsieur vous êtes accusé de meurtre, mais vu votre taux de cholestérol vous êtes innocent. Procès suivant !

Ahah oui bien vu je suis d'accord! En fait j'ai publié le sujet avant d'écrire tout ce à quoi j'avais pensé, donc je viens d'éditer avec cette question:

 

il y a 11 minutes, Basquella a dit :

Ou alors, si la diminution du taux de cortisol est un facteur de risque d'agressivité, est-ce que, à l'inverse, une augmentation du taux de cortisol "inhibe" l'agressivité et rendre plus bisounours? Auquel cas effectivement l'item est faux parce que comme il est agressif, il peut pas avoir un taux augmenté de cortisol puisque ça le rendrait plus bisounours.

 

Même si dans tous les cas tu as raison, ce comportement reste très complexe et on peut pas conclure simplement sur un taux de cortisol.

 

(J'ai en plus modifié mon message en remplaçant le cholestérol par le cortisol parce que c'est le cortisol qui est un risque d'agressivité et le cholestérol concerne le suicide, sorry pour l'erreur).

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  • Ancien Responsable Matière
Le 25/05/2020 à 16:41, Basquella a dit :

Ou alors, si la diminution du taux de cortisol est un facteur de risque d'agressivité, est-ce que, à l'inverse, une augmentation du taux de cortisol "inhibe" l'agressivité et rendre plus bisounours? Auquel cas effectivement l'item est faux parce que comme il est agressif, il peut pas avoir un taux augmenté de cortisol puisque ça le rendrait plus bisounours.

Salut ! Désolée pour le retard de ma réponse... Pour moi non, une augmentation du taux de cortisol n'entraîne pas d'effet bisounours pour la simple et bonne raison qu'il n'y a pas de réel contraire de l'agressivité 🤔 et puis, le prof ne vous parle que de facteurs de vulnérabilité à l'agressivité, pas de facteurs protecteurs donc à mon sens il nous vous interrogera pas dessus.

Je ne sais pas si je suis très claire ?

 

care bears 80s GIF

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il y a 43 minutes, lénouillette a dit :

Pour moi non, une augmentation du taux de cortisol n'entraîne pas d'effet bisounours pour la simple et bonne raison qu'il n'y a pas de réel contraire de l'agressivité 🤔 et puis, le prof ne vous parle que de facteurs de vulnérabilité à l'agressivité, pas de facteurs protecteurs donc à mon sens il nous vous interrogera pas dessus.

Je ne sais pas si je suis très claire ?

Ouii c'est parfaitement clair merci, je m'en doutais un peu mais je trouvais ça intéressant d'y réfléchir 😊

 

Et tu aurais une réponse à m'apporter par rapport à ma première question sur l'évaluation de la personne agressive? 😅

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  • Ancien Responsable Matière
  • Solution
il y a 2 minutes, Basquella a dit :

Et tu aurais une réponse à m'apporter par rapport à ma première question sur l'évaluation de la personne agressive? 😅

Oups je l'avais ratée celle-là

 

Du coup, je ne suis absolument pas sûre mais pour moi il faut interroger tout le monde : victime + "agresseur" (on ne laisse personne sur le bord de la route en psychiatrie). Par contre, il faudra bien faire le diagnostic des pathologies psychiatriques et si jamais démence il y a, peut-être plus prendre en compte la victime (en vrai j'en sais rien, ce sont des suppositions). 

Par contre cet item est bien vrai, parce qu'on parle d'estimation de la violence, ce qui est possible avec seulement la victime à mon sens.

 

Des bisous 🥰

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