Nomie Posted May 3, 2020 Share Posted May 3, 2020 Bonsoir, D'abord je voulais être sûre des choses suivantes : - lors d'un dot-blot étant donné que l'on ne fait pas d'électrophorèse, il n'y a bien pas de dénaturation ? - lors d'une chromatographie échangeuse d'anions, on élue par ordre décroissant de pHi mais cela est bien permis par un gradient décroissant de pH pour que ce dernier deviennent progressivement inférieur aux différents pHi ? Ensuite pour la PKM2, des fois il est dit que c'est la forme monomérique qui agit comme facteur de transcription et des fois la forme dimérique, du coup je ne sais pas trop quoi considérer ? Enfin, toujours sur ce même cours, je ne vois pas bien en quoi le DCA ( analogue du pyruvate ) va permettre une consommation des intermédiaires de la glycolyse Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Solution clara3107 Posted May 4, 2020 Solution Share Posted May 4, 2020 Salut @Nomie ! Effectivement, pas nécessairement de dénaturation dans le dotblot (après ça dépend le milieu dans lequel tu plonges la molécule). C'est une technique semi-quantitative permettant seulement de détecter la présence ou non de la molécule d'intérêt. C'est comme un western-blot sans électrophorèse. Lors d'une chromatographie échangeuse d'anions, les molécules chargées - se fixent sur les charges + donc lorsque le pH > pHi, en effet tu te rappelles que les molécules sont chargées - quand on a passé leur pHi. Donc pour faire cette chromatographie, en effet on part à un pH élevé afin que la plupart des protéines soient retenues puis ce dernier diminue pour avoir une élution progressive des molécules ; parce que quand le pH deviendra inférieur au pHi, les molécules seront chargées + et ne seront plus retenues. Voici ce que dit le poly du TAT si ça peut t'aider : pour l'échange d'anions, on travaille à pH alcalin (8,5 par exemple) et faible force ionique : les protéines sous formes anioniques se fixent sur la colonne (pHi < 8,5). Les autres protéines neutres ou cationiques (pHi ≥ 8,5) sont éluées. A haute force ionique, on déplace les protéines fixées (celles sous formes anioniques). Les dernières protéines éluées seront celles avec un pHi très bas. D'après mon cours, c'est la forme dimérique de la PKM2 qui peut être transloquée au niveau du noyau et interagir avec des facteurs de transcription comme HIF. La forme tétramérique en revanche est corrélée à la production d'ATP, dans des conditions tumorales, la PKM2 passe de tétramérique à dimérique en majorité. Pour le DCA, je n'ai rien trouvé dans le cours.. Mais j'ai vu sur internet que c'est une petite molécule inhibitrice de la pyruvate déshydrogénase kinase mitochondriale qui elle-même inhibe la pyruvate déshydrogénase. La pyruvate déshydrogénase n'étant plus inhibée transforme le pyruvate en acétyl-coA. Désolée je ne sais pas si ça t'aide, c'est tout ce que j'ai trouvé. Voilà, s'il y a des choses qui ne sont pas claires, n'hésite pas! Bonne journée et bon courage pour les révisions Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Nomie Posted May 6, 2020 Author Share Posted May 6, 2020 Merci beaucoup pour tes réponses Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
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