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Enregistrements histo


Drawell

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Bonjour tout le monde !

 

En changeant de PC j'ai perdu des enregistrements d'histo... toute la partie sur le muscle strié cardiaque.. est ce que quelqu'un pourrait me les envoyer en mp ? Ca serait vraiment gentil ! :o

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  • Ancien du Bureau

Voilà tout ce que j'ai sur le myocarde, ça date de l'an dernier quand j'étais doublant, donc il y a peut être des choses à modifier par rapport à ce qui a été dit cette année ;)

 

 

 

III. LE MYOCARDE :

 

A. Généralités :

  • –  TM strié myocardique

  • –  la paroi cardiaque est composée de 3 TUNIQUES :

    • –  ENDOCARDE : cavité interne (en contact, à l'interface avec le sang → endothélium)

    • –  MYOCARDE : muscle cardiaque

    • –  PÉRICARDE : périphérie (séreuse)

  • –  le myocarde est la partie la plus épaisse de la paroi cardiaque, il est entouré par l'endocarde et le péricarde

  • –  il s'associe à des structures conjonctives et nerveuses

  • –  cellules musculaires striées myocardiques :

    • –  cellule musculaire striée myocardique ppd : CARDIOMYOCYTE (= cellules extra-fusales)

    • –  cellule CARDIONECTRICE : cellules striées (---) qui assurent l'automatisme du cœur, constituent le

      T NODAL

    • –  pas de cellule satellite (pas de restauration, cicatrisation à partir de cellules souches)

  • –  + formations conjonctivo-vasculaires et nerveuses

  • –  cellules mononucléées, avec un noyau ovoïde médian dans le grand axe de la cellule, dans une zone du sarcoplasme où il n'y a pas de myofibrille (car c'est une cellule musculaire striée avec des myofibrilles hétérogènes

  • –  morphologie propre : extrémités de la cellule simples ou bifurquées

 

     B. Cellules musculaires striées myocardiques :

  • 1. cellules myocardiques proprement dîtes : cardiomyocytes

  • –  assurent la contraction du muscle cardiaque

  • –  cellule à potentialité endocrine

  • –  moins volumineuses que les cellules musculaires striées squelettiques

  • –  présentent des spécificités et des caractères communs avec ces cellules

  • –  long cylindre : 50-100 μm de long sur 15-20 μm de diamètre

  • –  se terminent avec une extrémité différente : pas une pointe émoussées, mais une extrémité abrupte → bifurcation cellulaire : les cellules se connectent entre elles pour former un réseau 3D lié à leur forme

  • –  limitée par un sarcolemme

  • –  cellule mononucléée : structure nucléaire dans une zone médiane centrale dégagée de toute structure striée (pas de myofibrilles) → fuseau axial de la cellule comportant le noyau, zone où l'ensemble des organites de la cellule ont tendance à s'organiser

  • –  membrane trouée : invaginations tubuleuses transverses, perpendiculaires au grand axe de la cellule, orifices plus volumineux, plus larges → tubules T plus volumineux que ceux des css

  • –  disques intercalaires ou TRAITS SCALARIFORMES à chaque extrémité de cellule adjacente : grossière allure de « marche d'escalier »

  • –  structures fibrillaires = structures myofibrillaires

  • –  striation (MO) identique à la striation observée chez les cellules striées squelettiques (css) qui occupe tout le volume cellulaire

  • –  ME : hétérogénéité : alternance de bandes sombres et claires

    • –  structure filamentaire fin/épais comme css

    • –  disque Z : disque intercalaire : densification en marche d'escalier (se substitue au disque Z) →

      segment transversal, traverse la zone myofibrillaire ou zone sarcoplasmique
      zone où les myofilaments fins se terminent (à la place du disque Z), permet la continuité

      entre les cellules cardiaques

  • –  au niveau des disques intercalaires, la membrane est organisée par la différenciation membranaire de jonction :

    • –  macula adherens (desmosome) en face du sarcoplasme (zones sans myofibrilles)

    • –  zonula adherens en face des myofibrilles

  • –  organisée avec une portion transversale perpendiculaire au grand axe de la cellule (où se trouvent les desmosomes) et une portion longitudinale parallèle au grand axe de la cellule (où se trouvent les GAP jonctions)

  • –  segment longitudinal : jonction de type GAP, zone de moindre résistance électrique → transmission rapide d'une cellule à l'autre de l'ordre de dépolarisation membranaire pendant la contraction musculaire

  • –  zones de GAP jonctions dans les TM : NEXUS

  • –  rôle des disques intercalaires :

    • –  cohésion d'ensemble des cellules musculaires cardiaques

    • –  ancrage des myofibrilles (actine...)

    • –  transmission aux autres cellules de la contraction développée pendant la contraction

    • –  transmission des potentiels d'action : zones de moindre résistance électrique

  • –  réticulum lisse sarcoplasmique très développé, très évocateur de celui de la css :

    • –  présent dans tout le volume de la cellule

    • –  tubules anastomosés, réservoir à Ca++

    • –  diamètre des tubules plus petit que ceux des css

    • –  anastomoses ne conduisent pas à des citernes terminales (inexistantes ou petites formation pédiculées)

    • –  contact étroit avec la membrane

    • –  images de triades des css disparues

    • –  projection différente des css car ici elle se fait au niveau des stries Z (les autres se font entre les

      bandes sombres et les bandes sombres et les bandes claires

  • –  tubule T :

    • –  plus volumineux

    • –  un tubule T par STRIE Z

    • –  pas de citerne terminale mais des formations pédiculées (intermédiaire entre la membrane du

      tubule T et le réticulum sarcoplasmique)

    • –  pas de citerne → pas de triade

  • –  hétérogénéité des cellules myocardiques ppd :

    • –  cellules ventriculaires

    • –  cellules auriculaires (profil de cellule glandulaire car capables de sécréter le FNA)

facteur natriurétique atrial (FNA) : hormone peptidique

  • –  favorise l'excrétion du Na+ et l'élimination de l'eau au niveau du rein (natriurèse)

  • –  régulation du volume sanguine (volémie) et de la PSA (pression sanguine artérielle)

  •  

     

    2. cellules cardionectrices :
  • –  capables de créer un IN, grâce à un potentiel membranaire instable

  • –  transmission de l'IN rapide notamment grâce aux GAP jonctions a. topographie particulière :

  • –  NŒUD SINU-ATRIAL (sinusal) : à l'abouchement de la veine cave supérieure dans l'atrium (oreillette) droit (correspond au pacemaker cardiaque, c'est de là que part la contraction involontaire du cœur) →

  • –  NŒUD ATRIO-VENTRICULAIRE : jonction atrium droit – ventricule droit (valvule tricuspide) → septum

    atrio-ventriculaire →

  • –  forme un tronc commun (tronc du faisceau atrio-ventriculaire ou FAISCEAU DE HIS), lequel se divise en 2 BRANCHES DU FAISCEAU DE HIS dans le septum interventriculaire qui émettent le

  • –  RÉSEAU DE PURKINJE (ramifications sous endocardiques) dont les cellules adoptent une morphologie plus grande pendant le parcours

  • –  les cellules du NŒUD SINUSAL (NŒUD SINU-ATRIAL en anatomie), du NŒUD AURICULO-VENTRICULAIRE (ATRIO-VENTRICULAIRE) et du tronc du FAISCEAU DE HIS sont moins volumineuses que les cellules myocardiques ppd

  • –  les cellules des BRANCHES DU FAISCEAU DE HIS et du RÉSEAU DE PURKINJE sont plus volumineuses que les cellules myocardiques ppd

  • –  le volume est différent d'une cellule myocardique ppd et le contenu est différent (ex : striation quasi invisible) → coloration différente

  •  

    b. rôle :

  • –  automatisme cardiaque

  • –  conduction rapide du potentiel d'action

  • –  potentiel de membrane instable → contraction spontanée (propre à chaque type cellulaire) :

    • –  nœud sinu-atrial : 120/mn → impose son rythme aux autres (car plus rapide, se comporte le

      pacemaker du cœur)

    • –  nœud atrio-ventriculaire : 70/mn

    • –  faisceau de his : 30-40/mn

  • –  le rythme moyen est de 70/mn

  • –  le nœud sinu-atrial impose le rythme à l'ensemble du cœur, il est modulé par le SNV :

    • –  PARASYMPATHIQUE : ralentit (action freinatrice)

    • –  ORTHOSYMPATHIQUE : accélère (action accélératrice)

  • –  les potentiels de membrane se transmettent par l'intermédiaire des GAP jonction du SN au faisceau de his

  •  

     

     

    C. Structure histologique de la paroi cardiaque :
  • –  3 tuniques :

    • –  ENDOCARDE ou tunique interne (au contact du sang ; tapisse le myocarde)

    • –  MYOCARDE ou tunique moyenne

    • –  PÉRICARDE ou tunique externe

    • –  + TC lâche intercellulaire + TC fibreux dense (prédominance collagène) vascularisé qui forme la

      charpente fibreuse du cœur (ex : cloison interventriculaire) et anneaux fibreux denses autour des orifices (ex : artériels, atrio-ventriculaires = valves cardiaques...)

  • –  endocarde :

    • –  endothélium qui repose sur un TC sous-jacent

    • –  variable structurellement selon sa localisation au niveau du cœur droit et du cœur gauche

      (auricules et ventricules)

  • –  myocarde :

    • –  cellules musculaires myocardiques

    • –  TC lâche entre les cellules myocardiques

      vascularisé (artères coronaires)

      innervé (SNV)

    • –  TC fibreux dense en charpente

      orifices des gros vaisseaux (base du cœur) valves
      septum interventriculaire

  • –  péricarde : → attention au schéma (poly)

    • –  PÉRICARDE SÉREUX :

      • –  feuillet viscéral (mésothélium + conjonctif sous-jacent)

      • –  feuillet pariétal (idem)

      • –  entre les 2 feuillets : cavité péricardique, contenant le liquide péricardique (~ 50 ml)

    • –  PÉRICARDE FIBREUX : sac fibreux autour du feuillet pariétal (T conjonctif fibreux tapissé par des adipocytes)

 

 

 

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