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manque d'inspiration


Go to solution Solved by Cassolnousmanque2,

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Une amie vous confie qu’elle présente des symptômes d’une IST. Elle souhaite consulter mais ne peut pas avancer les frais : étant mineure sa mère gère son assurance maladie, mais elle ne veut pas en parler avec elle et a peur qu’elle l’apprenne. Comment réagiriez-vous dans une telle situation ?

 

Salut, dans cette situation je ne sais pas trop qu'elle scénario je peux inventer et dans le recherche d'info pareil je vois pas trop ce que je pourrais chercher car dans le sujet elle m'a déja expliqué bcp sur sa situation.

Et ensuite dans ce genre de cas je ne sais pas trop à qui il faut demander de l'aide ? 

Posted

Heeeey, 

 

En ce qui concerne le scénario c'est vrai qu'il y a déjà énormément d'éléments dans le sujet mais tu peux toujours rajouter des informations pour t'aider à t'approprier le sujet. Tu peux donner un prénom à ton amie (comme ça ce sera plus simple dans la suite de ton histoire pour parler des personnages), tu peux expliquer le contexte en précisant qu'elle a un petit ami (pour te faciliter la suite), peut-être évoquer légèrement la relation entre la mère et la fille en indiquant qu'elles s'entendent bien mais que la fille n'a jamais eu de tel problème auparavant et n'ose pas en parler avec sa mère. De là tu peux engager une discussion avec elle pour lui faire comprendre que ce n'est pas à prendre à la légère et qu'il est important que sa mère soit au courant. 

Tu peux partir dans différents scénarios suivant les précisions que tu apporteras à ton histoire.

 

En ce qui concerne l'aide à demander, tu peux choisir de l'aider à avancer les frais et l'accompagner lors de son premier rendez-vous de consultation pour la rassurer. Personnellement j'aurais plutôt opté pour la diriger vers un service de prévention de santé présent directement dans la fac. En citant comme avantage qu'il n'y a pas de frais à débourser et qu'en passant par ce service sa mère ne sera pas tenu au courant. Encore une fois, bien préciser que tu l'accompagneras pour son rendez-vous afin d'être là pour elle. Tu peux ainsi citer le SIMPPS de Paul Sabatier en précisant qu'elle pourra ainsi bénéficier d'une consultation avec un médecin généraliste, une infirmière ou une consultation plus spécialisée avec une gynécologue.

 

J'espère que tout ça t'aide à avancer dans ton scénario 

N'hésite pas si tu as d'autres questions ! 

  • Ancien Responsable Matière
  • Solution
Posted

Coucou @444,

 

Voici un exemple d’oral que tu aurais pu faire. Bien sur il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse donc mon interprétation du sujet n’est pas la marche à suivre, c’est juste pour te donner des idées ! 

 

Reformulation du sujet : 

Alors que j’étais en train de déjeuner avec ma meilleure amie Margot, elle me confie qu’elle pense avoir développé plusieurs symptômes qui lui font penser qu’elle a une IST. Elle m’avoue qu’elle voudrait prendre un rendez vous pour en être sure et entamer un traitement le cas échéant mais elle ne sait pas comment faire parce qu’elle est sous la responsabilité de sa mère étant mineure, et qu’elle ne veut pas lui en parler, ce qui pose un problème vis-à-vis de son assurance maladie. 

 

Émotions : 

Face à cette situation, je suis inquiète et j’ai peur qu’elle ait quelque chose de grave. Je suis également préoccupée par sa volonté de ne pas prévenir sa mère même si je comprends très bien son point de vue. Elles ne sont pas très proches et les nombreuses fois où j’ai pu aller chez elle, j’ai remarqué que sa mère pouvait s’énerver rapidement. Je vois bien que mon amie a très peur et se sent gênée de me raconter cela. Malgré tout, je suis soulagée de voir qu’elle ose en parler à quelqu’un et je prends cela comme une marque de confiance de sa part. 

 

Recherche d’informations : 

Je décide donc de recueillir davantage d’informations sur le sujet pour essayer de l’aider au mieux. Je lui demande si ça ne la dérange pas que je lui pose quelques questions qui pourraient paraître indiscrètes, dans le but de l’aider. J’insiste sur le fait que je ne la jugerai pas et qu’elle peut me faire entièrement confiance. Comme nous nous connaissons depuis plus de 10 ans, Margot m’avoue qu’elle a eu des relations sexuelles avec une personne qu’elle ne connaissait pas avant et qu’elle a rencontré sur un site de rencontres il y a 3 jours. Je lui demande également si son/sa partenaire en question lui avait dit qu'il/elle avait une IST ou non. Elle me répond qu'elle n'a pas du tout été informée du statut de son/sa partenaire mais que comme les symptômes sont arrivés suite à cette relation sexuelle, elle suspecte son/sa partenaire d'en être la cause. Je pense avoir recueilli suffisamment d'informations pour pouvoir réfléchir aux différentes possibilités qui s'offrent à moi. 

 

4 alternatives : 

Si je décide de ne pas agir, dans le pire des cas, Margot a contracté une IST assez grave et son état de santé va s’empirer rapidement, ce qui ne me semble pas être une solution envisageable. Au contraire, dans le meilleur des cas, elle n’a pas développé d’IST et l’arrivée de ses symptômes n’est qu’une mauvaise coïncidence. Cependant, au vu de l’éventuel risque d’avoir développé une IST, il ne me semble pas judicieux de choisir cette alternative. 

Maintenant, si je décide d’agir, dans le pire des cas, sa mère sera informée de la situation, s’énervera et se montrera violente physiquement ou verbalement vis-à-vis de sa fille. Je voudrais donc éviter cela. 

Par contre, dans le meilleur des cas, nous ne sommes pas obligées de prévenir sa mère et même si elle venait à l’apprendre pour quelque raison que ce soit, sa mère prendra l’état de santé de sa fille très au sérieux et sera soulagée d’avoir été prévenue.

 

Solution gagnante : 

Je vais donc choisir cette dernière alternative qui me semble être la solution gagnante face à cette situation. En effet il s’agit du meilleur compromis pour aider mon amie Margot tout en respectant ses choix. 

 

Ce que je fais concrètement : 

J’informe mon amie que je vais l’accompagner dans un planning familial qui lui permettra de discuter avec des personnes de confiance pour leur expliquer sa situation. Une fois là-bas, quand elle décrit ses symptômes, ils ne semblent pas être en lien avec une infection sexuellement transmissible mais dans le doute un médecin vient consulter Margot. Ainsi, nous n’avons pas besoin de carte vitale et nous avons la confirmation qu’elle a développé quelques boutons suite à une allergie mais en aucun cas suite à une IST. La médecin lui prescrit des traitements contre cette allergie et finalement nous n’avons pas eu à prévenir sa mère. 

 

Finalité/conclusion :

Finalement, Margot me remercie beaucoup pour toute l’aide que j’ai pu lui apporter et me dit qu’en y réfléchissant, elle aurait dû prendre davantage de précautions pour éviter ce type de situation. Elle me remercie également de ne pas l’avoir jugée et je suis heureuse de lui avoir été utile. 

 

J’espère que ça pourra t’aider !

Bon courage pour ces oraux warrior ! 💜

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