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Bonjour,

concernant l'internalisation des RCPG, pendant la phase de dégradation des RCPG, la beta arrestine est-elle aussi détruite ? 

 

Merci d'avance. 

 

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Salutttt,

 

Avant te répondre, je ne sais pas si le Pr SENARD a insisté sur ce point en particulier, parce que ça me semble assez ''poussé''.
Donc je vais te répondre suite à mes recherches mais si ce point n’a pas été amener en cours, ne perd pas ton temps dessus à absolument chercher à comprendre.

 

Donc, depuis le début: L’activation d’un RCPG par un agoniste induit non seulement le déclenchement de voies de signalisation mais aussi une régulation de l’activité du récepteur. Cette régulation, dite « négative », permet un contrôle de la durée d’activation de manière à éviter les effets néfastes d’une stimulation prolongée du récepteur (principe de désensibilisation, phénomène temps dépendant). Pour être effective cette régulation nécessite un découplage physique entre le récepteur et la protéine G par une GRK, qui entraîne une phosphorylation du RCPG, et le recrutement de cette fameuse ß arrestine.

 

La ß arrestine devient alors un partenaire essentiel de la machinerie d’endocytose en permettant la formation des puits recouverts de clathrine, indispensables à l’internalisation du récepteur.

 

Une fois internalisés dans les endosomes, les RCPG peuvent être déphosphorylés, resensibilisés et recyclés à la surface, être dirigés vers le lysosome puis dégradés, ou encore activer des voies de signalisation intracellulaires.

 

On distingue deux classes de récepteurs selon la force de leur interaction avec la ß arrestine. Ainsi, en fonction des classes des récepteurs, la ß arrestine n’aura pas le même devenir. En outre, cela dépend du devenir celui du récepteur, car ils forment ensemble un complexe, qui va se dissocier ou non. Cette dernière peut donc se retrouver, ou non, dans les endosomes.

 

  • Les récepteurs de classe « A » (par exemple le récepteur β2-adrénergique) recrutent la β-arrestine 2 de façon transitoire, se dissociant de cette dernière dans les puits couverts de clathrine. Ils s'internalisent sans l’arrestine et sont généralement recyclés rapidement.

 

  • Les récepteurs de classe « B » (par exemple le récepteur de vasopressine 2) possèdent quant à eux une grappe conservée de résidus sérine et thréonine dans leur queue C-terminale permettant une association de plus grande affinité avec les β-arrestines 1 et 2. Ils s’internalisent avec l’arrestine, formant des complexes stables dans les endosomes. Ces récepteurs sont ensuite dégradés dans les lysosomes ou encore recyclés lentement.

 

Concernant la ß arrestine il est super important que tu retiennes avant tout que même lorsque le récepteur est internalisé, ce denier reste capable de signalisation par le biais de cette ß arrestine (voie des MAP-kinase…).

 

J’espère t’avoir un peu éclairé sur le sujet, si d'autres personnes peuvent corriger ou compléter!

 

Comme je te l’ai dis précédemment, ne perd pas ton temps dessus sauf si le Pr y a porté attention, ce qui m'étonnerait.

 

Bon courage 😊

 

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