Membres CaPASSkrèm Posted November 12, 2021 Membres Posted November 12, 2021 (edited) Saluuuut Comme le dit le titre, je ne comprends pas comment fonctionne un détecteur de contamination de surface. Est ce que quelqu'un pourrait m'expliquer ? Mercii à la gentille personne qui prendra de son temps pour me répondre Edited November 14, 2021 by CaPASSkrèm Quote
Membres CaPASSkrèm Posted November 14, 2021 Author Membres Posted November 14, 2021 je fais juste remonter mon sujet car je crois qu'il s'est perdu dans les entrailles du forum Quote
MarceloSalace Posted November 16, 2021 Posted November 16, 2021 Bonsoir le grand al Pacino, nous ne t'avons pas oublié, c'est juste que l'on vient tous de PACES et nous n'avons pas vu cette notion ... Nous essayons de voir ça avec des ex-PASS en dehors de la biophysique ... La belle affaire me dira t-on. Mais voilà, d'ici là, prenez soin de votre cactus, et à très vite, je l'espère CaPASSkrèm 1 Quote
Solution MarceloSalace Posted November 18, 2021 Solution Posted November 18, 2021 Reeee bonjour !!! Nous revenons après un peu de temps, désolé ... Un grand remerciement à Maya qui nous a transmit cette réponse. Je te la met tel quel, elle est parfaite ! "Un détecteur de contamination de surface est un scintillateur couplé à un photomultiplicateur. Le Scintillateur (milieu solide ou liquide) absorbe l’énergie du RI incident, ce qui provoque des excitations et ionisations, lors du retour à l’état de repos de la matière, il y a émission de photons visibles. En fait, tu peux le voir comme si la matière dans le scintillateur servait à découper le RI très énergétique en pleins de petits rayons moins énergétiques : les photons visibles. Une fois que tu as ces photons, c’est merveilleux certes, mais qu’en faire ? C’est là qu’entre en scène le photomultiplicateur. Ils vont aller réagir par effet photoélectrique avec la cathode du photomultiplicateur. Ceci va créer des mouvements d’électrons libres. Seulement, ces électrons ont un trajet défini (à l’inverse des photons) et si on ne fait rien, ils vont s’arrêter avant d’avoir atteint l’anode. Or nous on veut qu’ils atteignent l’anode pour que ça crée un courant électrique mesurable. Donc, on va chercher à amplifier ces faisceaux d’électrons par des diodes. Attention d’ailleurs le nom photomultiplicateur est trompeur, il amplifie bien les électrons et non les photons ! On peut ainsi mesurer le courant électrique généré, qui est lié au nombre d’électron mis en mouvement par effet PHE. Cet effet PHE étant lui même lié au nombre et à l’énergie des photons venant du scintillateur. Ces photons étant eux-mêmes liés à l’énergie déposée par le RI. En fait, ces différentes étapes sont équivalentes à de la traduction. Tu vas traduire les différents dépôts d’énergie, d’abord en photons visibles, puis en électrons, jusqu'à obtenir quelque chose que tu puisses mesurer (le courant électrique généré). Attention, il s’agit d’un compteur de particule, (on est au niveau du plateau Geiger, tu sais sur le graphique des zones de fonctionnement des détecteurs) tu quantifies la radioactivité d’une source et non la dose déposée !;)" floraya and CaPASSkrèm 1 1 Quote
Membres CaPASSkrèm Posted November 20, 2021 Author Membres Posted November 20, 2021 Le 18/11/2021 à 15:29, MarceloSalace a dit : Reeee bonjour !!! Nous revenons après un peu de temps, désolé ... Un grand remerciement à Maya qui nous a transmit cette réponse. Je te la met tel quel, elle est parfaite ! "Un détecteur de contamination de surface est un scintillateur couplé à un photomultiplicateur. Le Scintillateur (milieu solide ou liquide) absorbe l’énergie du RI incident, ce qui provoque des excitations et ionisations, lors du retour à l’état de repos de la matière, il y a émission de photons visibles. En fait, tu peux le voir comme si la matière dans le scintillateur servait à découper le RI très énergétique en pleins de petits rayons moins énergétiques : les photons visibles. Une fois que tu as ces photons, c’est merveilleux certes, mais qu’en faire ? C’est là qu’entre en scène le photomultiplicateur. Ils vont aller réagir par effet photoélectrique avec la cathode du photomultiplicateur. Ceci va créer des mouvements d’électrons libres. Seulement, ces électrons ont un trajet défini (à l’inverse des photons) et si on ne fait rien, ils vont s’arrêter avant d’avoir atteint l’anode. Or nous on veut qu’ils atteignent l’anode pour que ça crée un courant électrique mesurable. Donc, on va chercher à amplifier ces faisceaux d’électrons par des diodes. Attention d’ailleurs le nom photomultiplicateur est trompeur, il amplifie bien les électrons et non les photons ! On peut ainsi mesurer le courant électrique généré, qui est lié au nombre d’électron mis en mouvement par effet PHE. Cet effet PHE étant lui même lié au nombre et à l’énergie des photons venant du scintillateur. Ces photons étant eux-mêmes liés à l’énergie déposée par le RI. En fait, ces différentes étapes sont équivalentes à de la traduction. Tu vas traduire les différents dépôts d’énergie, d’abord en photons visibles, puis en électrons, jusqu'à obtenir quelque chose que tu puisses mesurer (le courant électrique généré). Attention, il s’agit d’un compteur de particule, (on est au niveau du plateau Geiger, tu sais sur le graphique des zones de fonctionnement des détecteurs) tu quantifies la radioactivité d’une source et non la dose déposée !;)" Waw mercii beaucoup à Maya et à toi @MarceloSalace pour avoir fait le messager MarceloSalace and floraya 2 Quote
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