31100.pdf Posted November 1, 2021 Posted November 1, 2021 Slt ! Je ne comprends pas comment celles-ci peuvent changer l'amplitude de la réponse sans modifier le point de consigne ? merci d'avance ! Quote
Solution Jerhème Posted November 1, 2021 Solution Posted November 1, 2021 Bonsoir @N31100 Un exemple relativement simple et parlant : celui de la faim. (pas besoin de le connaître pour les partiels mais c'est le seul qui m'est naturellement venu à l'esprit donc je le donne quand même XD). Sa régulation passe par des échanges complexes entre certains noyaux hypothalamiques, notamment l'hypothalamus latéral (orexigène par sa production... d'orexines...) et le noyau ventromédial hypothalamique (sensation de satiété). Tu sais bien que normalement, tu ne te réveilles pas en plein milieu de la nuit pour prendre un repas, même si ta glycémie diminue, et c'est normal, c'est parce qu'il y a une régulation de la faim par les rythmes circadiens. C'est à dire que les noyaux suprachiasmatiques (qui sont aussi dans l'hypothalamus), les noyaux de la perception du temps en quelque sorte, modulent la sensibilité de ces structures à la glycémie, qui est le principal facteur de satiété (on n'a plus faim quand la glycémie dépasse une certaine limite). Pour réguler cette sensation de faim, le noyau suprachiasmatique se projette sur un autre noyau hypothalamique qui se nomme le noyau arqué. Ce noyau arqué, c'est le seul noyau impair de l'hypothalamus, et il est communique entre presque toutes les structures de l'hypothalamus de manière très complexe pour réguler les fonctions métaboliques du corps. Dans ce noyau arqué, pour la faim, il y a deux groupes de neurones qui sont importants, les neurones NPY/AgRP (orexigènes) et les neurones POMC/CART (anorexigènes). Ces neurones envoient des synapses au niveau de l'hypothalamus latéral (inhibé par la glycémie, donc inhibition de la faim) et du noyau ventromédial (activé par la glycémie, pour inhiber la faim) hypothalamique, ce qui a pour conséquence de moduler leur réponse à un stimulus glycémique, c'est-à-dire que pour une même glycémie, leur réponse sera moindre, mais le point de consigne reste le même. Donc pour faire court, la régulation de la faim passe par la glycémie en majorité, mais la régulation de la réponse à la glycémie pour la faim passe aussi par une boucle complémentaire circadienne qui va faire en sorte qu'on puisse par exemple avoir une bonne nuit de sommeil plutôt que de se réveiller pour manger une tartine au nutella. Est-ce mieux pour toi ? Quote
Recommended Posts
Join the conversation
You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.
Note: Your post will require moderator approval before it will be visible.