Relation patient-soignant, positivisme et modèle biomédical

[Guest]

Bonsoir,

 

Petite question ayant attraits au lien entre les deux notions mentionnées dans le titre. J’essaye de me résumer le cours alors je m’interroge : Le modèle positiviste aboutissant à une approche réductionniste de la maladie, et le modèle biomédical se basant sur l’observation et le traitement d’anomalies biologiques, peut-on dire que la pratique médicale actuelle est encore largement basée sur le modèle biomédical, couplé à l’EBM, et que celle-ci découle donc d’un héritage positiviste - bien que de nouveaux modèles émergent (biopsychosocial, centré sur le patient) ?

 

Petit ajout : Peut-on dire de la même manière, que le modèle biopsychosocial découle d’une vision holistique ?

Edited October 26, 2021 by B2O

[romrom]

Bonsoiiiiir @B2O !! 

 

On voit que tu as bien réfléchi à ton cours, c'est super 

 

Concernant ta première question, je répondrai oui puisque l'on cherche aujourd'hui à diagnostiquer et traiter les anomalies observées au niveau biologique (caractéristique du modèle biomédical). 

Pour ta seconde question, je répondrai oui aussi. Plus la médecine évolue, plus elle tend à prendre en compte l'Homme dans sa globalité (vision holistique). Ainsi, par exemple, on sait que le corps peut somatiser des maux psychiques et les retransmettre par des dysfonctionnements biologiques. Dans ce cas, une prise en charge biologique est nécessaire mais pas suffisante. Il faut aussi une prise en charge psychologique. Tel est le principe du modèle biopsychosocial.

 

J'espère avoir pu t'aider, n'hésites pas si tu as une autre question 

 

Bon courage pour la suite du semestre 

[lilymaud]

Il y a 2 heures, B2O a dit :

Petite question ayant attraits au lien entre les deux notions mentionnées dans le titre. J’essaye de me résumer le cours alors je m’interroge : Le modèle positiviste aboutissant à une approche réductionniste de la maladie, et le modèle biomédical se basant sur l’observation et le traitement d’anomalies biologiques, peut-on dire que la pratique médicale actuelle est encore largement basée sur le modèle biomédical, couplé à l’EBM, et que celle-ci découle donc d’un héritage positiviste - bien que de nouveaux modèles émergent (biopsychosocial, centré sur le patient) ?

salut, alors je dirai que oui, actuellement avec les hyper-spécialisations dans chaque spécialité médicale (par exemple un chirurgien spécialisé pour les mains), il y a une tendance à moins regarder le patient dans sa globalité mais plutôt de se concentrer essentiellement sur son problème. C'est ce à quoi il faut faire attention car c'est important de prendre en charge le patient dans sa globalité et c'est ce qu'il faut développer au maximum (d'ou les modèles biopsychosocial et centré sur le patient). Donc je pense que oui, tout cela découle du positivisme et du réductionnisme.

[Guest]

il y a 2 minutes, romrom a dit :

Bonsoiiiiir @B2O !! 

 

On voit que tu as bien réfléchi à ton cours, c'est super 

 

Concernant ta première question, je répondrai oui puisque l'on cherche aujourd'hui à diagnostiquer et traiter les anomalies observées au niveau biologique (caractéristique du modèle biomédical). 

Pour ta seconde question, je répondrai oui aussi. Plus la médecine évolue, plus elle tend à prendre en compte l'Homme dans sa globalité (vision holistique). Ainsi, par exemple, on sait que le corps peut somatiser des maux psychiques et les retransmettre par des dysfonctionnements biologiques. Dans ce cas, une prise en charge biologique est nécessaire mais pas suffisante. Il faut aussi une prise en charge psychologique. Tel est le principe du modèle biopsychosocial.

 

J'espère avoir pu t'aider, n'hésites pas si tu as une autre question 

 

Bon courage pour la suite du semestre 

 

Merci pour ta réponse complète et tes encouragements, c’est très clair, je n’ai pas d’autres questions  !

il y a 2 minutes, lilymaud a dit :

salut, alors je dirai que oui, actuellement avec les hyper-spécialisations dans chaque spécialité médicale (par exemple un chirurgien spécialisé pour les mains), il y a une tendance à moins regarder le patient dans sa globalité mais plutôt de se concentrer essentiellement sur son problème. C'est ce à quoi il faut faire attention car c'est important de prendre en charge le patient dans sa globalité et c'est ce qu'il faut développer au maximum (d'ou les modèles biopsychosocial et centré sur le patient). Donc je pense que oui, tout cela découle du positivisme et du réductionnisme.

Je vois, la réponse complète bien celle de @romrom. Merci à vous deux !