Odontoboulot Posted December 7, 2020 Posted December 7, 2020 Bonsoir je comprend pas pourquoi la C est vrai, de ce que j'ai compris l'intron entraine l'excision de l'exon 2 sur l'ARN et non pas l'ADN donc si on fait une PCR qu'est-ce qui nous dis qu'il y 'a un problème sur l'intron ? ou bien le principe c'est de l'amplifier pour mieux l'observer (comme les séquences satellites ?) mais ce sera la première fois que je vois ce raisonnement sur ce genre d'exo du coup Quote
Ancien Responsable Matière Solution audreyfdn Posted December 8, 2020 Ancien Responsable Matière Solution Posted December 8, 2020 Coucou ! Il faut faire attention à ce qu'il y a entre les parenthèses. On te dit qu'à partir d'une PCR effectué sur l'ADN génomique, c'est à dire sur le gène en entier (introns + exons) dans l'ADN, on fait un séquençage. Un séquençage s'effectue toujours après une PCR. On amplifie d'abord la d'un gène, puis on va le séquencer (c'est à dire, par plusieurs techniques que vous n'avez pas vu en cours, trouver sa séquence nucléotidique). sachant que l'on parle d'une mutation ponctuelle, une mutation ponctuelle est un changement (délétion, addition...) d'un nucléotide. on fait un séquençage du gène est on compare la séquence nucléotidique à celle du gène sauvage, on peut comme ça détecter cette mutation. j'espère t'avoir aidé, est ce que c'est bon du coup ? Quote
Donzeau_1er_du_nom Posted December 8, 2020 Posted December 8, 2020 Bonjour ! La subtilité réside dans le fait que l'item ne te demandes pas si tu peux voir la mutation avec une PCR ou RT-PCR mais si tu peux détecter cette lésion par séquençage. La réponse C est donc vraie. Retiens que pour des micros lésions tu utiliseras des techniques de séquençage type Sanger ou alors une PCR nichée à haute stringence. En revanche pour des macrolésions tu utiliseras des techniques comme FISHER ou autres. Il faut savoir aussi que n'importe quelle technique de séquençage nécessite une PCR préalable afin d'avoir matière à séquencer. Donc quand on te dit : ''La mutation peut être détectée par séquençage du produit de PCR (effectuée sur l'ADN génomique)'' VRAI, la mutation reste présente sur ton fragment que tu as amplifié par PCR et que tu vas pouvoir détecter par séquençage. En revanche, si tu avait fait ton séquençage sur le produit d'une RT-PCR de l'ARNm du malade, vu que l'intro 1 est éliminé après épissage, la mutation aurait disparue avec cette intro donc impossible de la séquencer ... Donc si on t'avais dit : ''La mutation peut être détectée par séquençage d'un produit de RT-PCR du malade'', c'est faux ! (tu pourras à la limite voir qu'il y a eu une mutation quelque part dans l'intro 1 car ton exon 2 sera manquant mais tu ne sauras pas où et laquelle exactement) Voila désolé pour le pavé mais j'espère que ca t'aura aidé ! Quote
Odontoboulot Posted December 8, 2020 Author Posted December 8, 2020 Il y a 3 heures, audreyfdn a dit : Coucou ! Il faut faire attention à ce qu'il y a entre les parenthèses. On te dit qu'à partir d'une PCR effectué sur l'ADN génomique, c'est à dire sur le gène en entier (introns + exons) dans l'ADN, on fait un séquençage. Un séquençage s'effectue toujours après une PCR. On amplifie d'abord la d'un gène, puis on va le séquencer (c'est à dire, par plusieurs techniques que vous n'avez pas vu en cours, trouver sa séquence nucléotidique). sachant que l'on parle d'une mutation ponctuelle, une mutation ponctuelle est un changement (délétion, addition...) d'un nucléotide. on fait un séquençage du gène est on compare la séquence nucléotidique à celle du gène sauvage, on peut comme ça détecter cette mutation. j'espère t'avoir aidé, est ce que c'est bon du coup ? Il y a 3 heures, Donzeau_1er_du_nom a dit : Bonjour ! La subtilité réside dans le fait que l'item ne te demandes pas si tu peux voir la mutation avec une PCR ou RT-PCR mais si tu peux détecter cette lésion par séquençage. La réponse C est donc vraie. Retiens que pour des micros lésions tu utiliseras des techniques de séquençage type Sanger ou alors une PCR nichée à haute stringence. En revanche pour des macrolésions tu utiliseras des techniques comme FISHER ou autres. Il faut savoir aussi que n'importe quelle technique de séquençage nécessite une PCR préalable afin d'avoir matière à séquencer. Donc quand on te dit : ''La mutation peut être détectée par séquençage du produit de PCR (effectuée sur l'ADN génomique)'' VRAI, la mutation reste présente sur ton fragment que tu as amplifié par PCR et que tu vas pouvoir détecter par séquençage. En revanche, si tu avait fait ton séquençage sur le produit d'une RT-PCR de l'ARNm du malade, vu que l'intro 1 est éliminé après épissage, la mutation aurait disparue avec cette intro donc impossible de la séquencer ... Salut, Merci à vous, j'avais compris (ou plutôt déduit sans raison valable) que la mutation était une substitution, d'où mon questionnement sur le "comment détecter ça si la séquence reste de même longueur.." mais du coup, c'est bien le même principe que l'amplification des séquences satellites ? Il y a 3 heures, Donzeau_1er_du_nom a dit : Donc si on t'avais dit : ''La mutation peut être détectée par séquençage d'un produit de RT-PCR du malade'', c'est faux ! (tu pourras à la limite voir qu'il y a eu une mutation quelque part dans l'intro 1 car ton exon 2 sera manquant mais tu ne sauras pas où et laquelle exactement) Voila désolé pour le pavé mais j'espère que ca t'aura aidé ! Je t'avoue que la D était bien fausse et ça m'intriguait car en soit on peut bel et bien Détecter (et non pas identifier) la mutation avec une RT PCR le génome et ses nuances, un vrai plaisir Merci à vous Quote
Ancien Responsable Matière audreyfdn Posted December 8, 2020 Ancien Responsable Matière Posted December 8, 2020 Il y a 5 heures, Anatomie a dit : mais du coup, c'est bien le même principe que l'amplification des séquences satellites ? Dans une cellule, effectivement, les séquences satellites sont hautement répétées. Nous allons pouvoir les étudier effectivement en les amplifiant, et cela va nous permettre de faire une filiation génétique entre les individus puisqu'il y a un haut degré de polymorphisme dans ces séquences hautement répétées. Plus il y a de nucléotides communs entre deux individus au niveau de ces séquences hautement répétés, plus le lien parental est fort. Est ce que c'est à cela que tu faisais référence ? Quote
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