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Referiez-vous vos études de médecine ?


lucidtruth

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Salut, 
je suis tombée sur ce sujet sur e-carabin, http://www.e-carabin.net/showthread.php?108434-Referiez-vous-vos-%C3%A9tudes-de-m%C3%A9decine

un sondage qui demande aux étudiants en médecine si, avec du recul et sachant ce qu'ils les attends, est-ce qu'ils referaient leurs études de médecine, et le résultat mais vraiment étonné... S'ils pouvaient revenir en arrière, beaucoup d'étudiants ne l'auraient pas refait !

 

Alors je m'adresse aux tuteurs, que répondriez-vous à cette question ?? 
Mais pourquoi pas le point de vue de paces aussi :) 

 

Merci!

 

 

Posted

Moi je suis une PACES, et il est vrai qu'on en bave déjà beaucoup même après un mois de cours à peine...

Mais je dois être un peu masochiste car j'ai plaisir à apprendre même lorsque les notions sont délicates ou très nombreuses. Je me dis que c'est un pas de plus que je fais à chaque fois, et déjà j'ai l'impression qu'une simple relecture à tête reposée me permet d'assimiler une grande quantité du cours alors qu'en début d'année (pourtant cela fait à peine 5 semaines), il me fallait du temps pour enregister!

Dans mon cas l'envie de décrocher ce fichu concours, la fascination du domaine et la motivation sont plus fortes que la souffrance et le découragement (même s'il m'arrive de l'être et de craquer)...donc si c'était à refaire, oui j'accepterais volontiers de repasser par cette étape "incontournable" et obligatoire. Mais bon, le concours n'est pas encore d'actualité et mon opinion serait certainement différente à l'issue de celui-ci en fonction de mes résultats...

 

Voilà voilà 

Guest Marshmallow
Posted

Bonsoir!

 

Intéressant comme topic (mais je vais pas le lire jusqu'au bout je vais finir en dépression sinon x) ). Pour ma part je pense ne pas avoir le recul nécessaire pour dire si oui ou non je referais mes études. Pour le moment ça balance entre le "Oui... mais parce que je ne sais pas ce qui m'attend derrière" et le "Non, c'est lourd, lourd, lourd et lourd". Par ailleurs je ne sais pas comment ça se serait passé si je n'avais pas fait médecine: est-ce que ça aurait été plus stimulant? plus simple? Est-ce que mes études de médecines vont m'ammener un réel plus par rapport à d'autres cursus? (Oui je veux faire de la recherche donc j'avais le choix ^^).

 

Bref, trop tôt pour moi de me prononcer. Mais si je devais donner une réponse, ce serait plutôt "Oui". Rien que pour sentir à nouveau cette fierté lorsque tu enfiles ta blouse lors du stage infirmier, et que tu te dis: "Je vais aider à soigner des patients!". [/instant poétique off]

Posted

Rien que pour l'inté moi si c'était à refaire, je referais !

Guest Adrien-Vll
Posted

La PACES c'est trop cool ... alors Oui !

Nan sérieusement cela ne me gênerais pas de les refaire même si je n'ai peut-être pas assez de recul. Mais j'avoue que tripler c'est juste pas possible par contre !

  • Ancien du Bureau
Posted

Le topic de e-carabin ne parle pas seulement de la PACES, mais aussi et surtout de ce qui suit !

En PACES on se rend pas compte (on peut pas trop en même temps) de ce qu'on fera dans 2 ans (externat) ou dans 5 ans (internat ou exercice pro). Beaucoup de gens ne se rendent pas compte qu'en fait la PACES s'est pas si terrible comparé aux révisions d'ECN ou aux gardes qui s'enchaînent quand on bosse... Tout ça, ça se découvre sur le tard et je pense que c'est pour ça que certains disent qu'ils ne le referraient pas (d'où le "si j'avais su, j'aurais pris dentaire").

Évidemment en P2 on n'a pas assez de recul pour dire oui/non (après tout c'est comme la PACES, mais en bien :P).

 

(Oulà, oulà trop d'infos démoralisantes, vite un message de réconfort !)

 

Par contre si vous être venu là par vocation, que vous savez à quoi vous attendre et que ça vous va, alors vous ferez partie de la majorité des gens qui le referaient sans hésitation !

Guest Airbourne
Posted

Franchement, personnellement en arrivant en deuxième année (bon depuis pas si longtemps du coup hein, donc ai-je le bon recul pour juger ?) j'ai eu une déception disons, parce que la difficulté est la même. Pas moindre. Pas le grand relachement, l'éclate comme on peut se l'imaginer en paces, en se disant, "aprés ce concours je pourrais vivre traaaanquille".

 

Ah non non. On a un rythme plutot contraignant, des heures de boulot qui s'enchainent, le retard qui s'accumule, bref. Pas la joie. Et pourtant au milieu de tout ça, je ne peux pas m'empecher de me dire que, les tps sont interessants, je ne peux pas non plus m'empecher d'étre déçue que les heures de cours soient si sérrées parce que c'est vraiment enrichissant ce qu'on apprends en cours et les profs ont le temps de répondre à nos questions, tu peux "aimer" vraiment ce que tu apprends, et ça devient plus un plaisir. ce n'est plus l'horrible bachotage de paces.

 

Alors, oui je pense que je le referrais, ne serait ce que pour me prouver encore une fois que j'en suis capable, pour réapprendre toutes ces notions aussi, parce que c'est vraiment interessant. Mais bon. Ce serait pas non plus en courant.

Posted

D'abord merci à tout ceux qui se sont penchés sur le sujet ! :) Mais d'autres avis sont les bienvenues!
 

Oui je pense qu'en Paces et en P2 on n'a pas le recul nécessaire par rapport à la globalité des études tellement elles sont longues et différentes, surtout en ce début d'année! 
Mais il me semble avoir vu un jour (malheureusement je ne retrouve plus la source, si quelqu'un l'a) un sondage concernant les médecins en activité, et là le nombre de médecins qui aimerais revenir en arrière était supérieur à la moitié... Ce qui est tout de même hallucinant quand on voit à quel point les étudiants se battent pour ce fichus concours en PACES! 
 

Tout ceci est démoralisant quand on sait qu'en pharma par exemple, la 2ème année est (presque) aussi hardcore que la PACES, pas de vacances scolaires pour souffler par exemple (enfin avant les partiels quoi haha) 
Après je ne me leurre pas, ces études sont compliqués et ça fait parti du truc, la récompense sera à la clé ! 

Guest Adrien-Vll
Posted

Après je ne me leurre pas, ces études sont compliqués et ça fait parti du truc, la récompense sera à la clé ! 

 

 

Tout est là ! :)

Posted

Après je ne me leurre pas, ces études sont compliqués et ça fait parti du truc, la récompense sera à la clé !

 

Tant d'innocence et de naïveté, c'est mignon...

 

 

 

la paces c'est 1/10 des études de médecine. (entre 1/8 et 1/15-16 selon les orientations)

Alors oui, on vous félicite pour votre concours, ca vous aveugle, ca vous flatte, vous êtes heureux parce que c'était relativement un exploit. Et c'est vrai. Mais vous n'avez même pas fait le quart du chemin.

 

Ce que vous comprenez pas, c'est qu'on apprend pas la médecine. On devient médecin à grands coups de caféine et de coups de pieds des ainés. Et encore, P. Chaynes disait même qu'après avoir eu votre diplôme de docteur, votre clinicat de chirurgie, et tout ce qui vous permet de prétendre à avoir un poste de PH vous n'êtes encore qu'un apprenti. (Pas besoin de vous le présenter^^)

 

Bon bref tout ceci pour aboutir à la morale que les études de médecine ne sont pas des études à proprement parlé. C'est l'épreuve d'une vie, qui ne peut être motivée que par la passion ou la vocation.

Et la vraie question qu'il fallait vous poser avant de vous engager, c'est que voulez-vous faire de votre vie.

Si vous faites médecine pour gagner bien votre vie, faites un IUT ou une prépa, et une école d'ingé, ou montez votre boite, vous gagnerez 10 fois plus en 10 fois moins de temps, et avec 10 fois moins de risques juridiques. Sans compter l'incidence sur l'espérance de vie qu'implique les rythmes de vie nocturnes des médecins de nuit... (-10 ans chez les anesth/rea qui font des gardes de nuit) et les complications dues au stress (parce que 35h sont réalisées en deux jours et que c'est pas derrière un bureau).

 

Et je pense qu'après une vie, lorsqu'on trace le trait et qu'on compare avec d'autres, les seules choses qui restent motivantes pour entamer des études médicales c'est l'amour de son prochain, la dévotion (presque pathologique d'ailleurs dans cette société individualiste) et une bonne dose de curiosité scientifique. En un mot, l'altruisme, que l'on érige souvent faussement derrière "vocation".

Parce qu'objectivement, il faut être complètement SM ou suicidaire pour prendre ce chemin. Pour l'instant la vie est belle, vous n'êtes pas encore au contact des internes qui font 2 fois par semaine une garde de nuit+une journée complète, càd 36h d'affilé à somnoler entre deux patients et à prendre des décisions qui engagent leurs vies, jusqu'à rentrer vers 18-19h pour dormir vite parce que le lendemain ils seront d'attaque avant vous. Mais vous, l'externe ou le P2/D1 en stage, vous êtes un interne en devenir !

Et tout ça pour ~1500 net/mois. (à titre d'exemple le premier salaire de mon cousin parisien en bac+4 ingé informatique était de ~2300net/mois. Stagiaire. Il a depuis été engagé en CDI pour 2800 net/mois, à 23 ou 24 ans.)

Alors oui, on me dira qu'un PH aura après un salaire plus important que le sien à l'apogée de sa carrière, mais il n'aura aussi pas le temps de le dépenser.

Non définitivement,

si vous voulez une vie "normale", ne faites pas médecine. Il faut clairement être anormal, tant d'un point de vue statistique (concours...) que d'un point de vue psychique pour faire médecine.

D'autant que si vous arrivez en paces avec un bac scientifique, vous avez théoriquement le niveau intellectuel pour faire n'importe quoi d'autre.

 

Donc oui, je comprends mieux maintenant les ainés qui n'encouragent plus leurs rejetons à marcher dans leurs pas.

Car au regard du reste de la société, le rythme de vie des médecins est peut être l'un des seuls qui s'est endurci au cours des dernières décennies.

Je m'explique, si on prend un cliché de la société aujourd'hui, on voit d'un côté une pseudo élite, des médecins, des PDG, cadres, ... qui font beaucoup d'études, qui travaillent énormément, toujours plus, et de l'autre côté des taux d'échecs scolaires qui s'affirment de plus en plus dans un contexte de chômage grandissant, alors qu'il n'y a plus un plombier ou électricien disponible dans les 48h. Très loin de moi l'idée de dresser un portrait d'une société de classes, marxiste, dépassé et absurde, mais simplement mettre en évidence qu'un plombier est bien plus important qu'un médecin au quotidien lorsque vous avez une fuite dans vos chiottes ! C'est n'importe quoi !

Un médecin divorcera, tandis qu'un plombier fondera une famille, tout en gagnant sa vie suffisamment, et peut-être mieux que l'autre qui devra en filer la moitié à son ex-femme, une grosse partie en assurances, en loyer parce qu'il a jamais eu le temps d'acheter, et en plombier parce que comme tout le monde, ses chiottes fuient depuis 2 mois !

 

Bref.

Réfléchissez bien ! Parce que le rapport pour / contre n'est pas évident pour n'importe quel normalement constitué !

(Je vous rappelle qu'en région toulousaine, il y a du boulot pour les 20 prochaines années encore dans l'aéronautique. Il y a là une source fiable d'épanouissement je pense...)

 

 

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Tant d'innocence et de naïveté, c'est mignon...

 

 

 

la paces c'est 1/10 des études de médecine. (entre 1/8 et 1/15-16 selon les orientations)

Alors oui, on vous félicite pour votre concours, ca vous aveugle, ca vous flatte, vous êtes heureux parce que c'était relativement un exploit. Et c'est vrai. Mais vous n'avez même pas fait le quart du chemin.

 

Ce que vous comprenez pas, c'est qu'on apprend pas la médecine. On devient médecin à grands coups de caféine et de coups de pieds des ainés. Et encore, P. Chaynes disait même qu'après avoir eu votre diplôme de docteur, votre clinicat de chirurgie, et tout ce qui vous permet de prétendre à avoir un poste de PH vous n'êtes encore qu'un apprenti. (Pas besoin de vous le présenter^^)

 

Bon bref tout ceci pour aboutir à la morale que les études de médecine ne sont pas des études à proprement parlé. C'est l'épreuve d'une vie, qui ne peut être motivée que par la passion ou la vocation.

Et la vraie question qu'il fallait vous poser avant de vous engager, c'est que voulez-vous faire de votre vie.

Si vous faites médecine pour gagner bien votre vie, faites un IUT ou une prépa, et une école d'ingé, ou montez votre boite, vous gagnerez 10 fois plus en 10 fois moins de temps, et avec 10 fois moins de risques juridiques. Sans compter l'incidence sur l'espérance de vie qu'implique les rythmes de vie nocturnes des médecins de nuit... (-10 ans chez les anesth/rea qui font des gardes de nuit) et les complications dues au stress (parce que 35h sont réalisées en deux jours et que c'est pas derrière un bureau).

 

Et je pense qu'après une vie, lorsqu'on trace le trait et qu'on compare avec d'autres, les seules choses qui restent motivantes pour entamer des études médicales c'est l'amour de son prochain, la dévotion (presque pathologique d'ailleurs dans cette société individualiste) et une bonne dose de curiosité scientifique. En un mot, l'altruisme, que l'on érige souvent faussement derrière "vocation".

Parce qu'objectivement, il faut être complètement SM ou suicidaire pour prendre ce chemin. Pour l'instant la vie est belle, vous n'êtes pas encore au contact des internes qui font 2 fois par semaine une garde de nuit+une journée complète, càd 36h d'affilé à somnoler entre deux patients et à prendre des décisions qui engagent leurs vies, jusqu'à rentrer vers 18-19h pour dormir vite parce que le lendemain ils seront d'attaque avant vous. Mais vous, l'externe ou le P2/D1 en stage, vous êtes un interne en devenir !

Et tout ça pour ~1500 net/mois. (à titre d'exemple le premier salaire de mon cousin parisien en bac+4 ingé informatique était de ~2300net/mois. Stagiaire. Il a depuis été engagé en CDI pour 2800 net/mois, à 23 ou 24 ans.)

Alors oui, on me dira qu'un PH aura après un salaire plus important que le sien à l'apogée de sa carrière, mais il n'aura aussi pas le temps de le dépenser.

Non définitivement,

si vous voulez une vie "normale", ne faites pas médecine. Il faut clairement être anormal, tant d'un point de vue statistique (concours...) que d'un point de vue psychique pour faire médecine.

D'autant que si vous arrivez en paces avec un bac scientifique, vous avez théoriquement le niveau intellectuel pour faire n'importe quoi d'autre.

 

Donc oui, je comprends mieux maintenant les ainés qui n'encouragent plus leurs rejetons à marcher dans leurs pas.

Car au regard du reste de la société, le rythme de vie des médecins est peut être l'un des seuls qui s'est endurci au cours des dernières décennies.

Je m'explique, si on prend un cliché de la société aujourd'hui, on voit d'un côté une pseudo élite, des médecins, des PDG, cadres, ... qui font beaucoup d'études, qui travaillent énormément, toujours plus, et de l'autre côté des taux d'échecs scolaires qui s'affirment de plus en plus dans un contexte de chômage grandissant, alors qu'il n'y a plus un plombier ou électricien disponible dans les 48h. Très loin de moi l'idée de dresser un portrait d'une société de classes, marxiste, dépassé et absurde, mais simplement mettre en évidence qu'un plombier est bien plus important qu'un médecin au quotidien lorsque vous avez une fuite dans vos chiottes ! C'est n'importe quoi !

Un médecin divorcera, tandis qu'un plombier fondera une famille, tout en gagnant sa vie suffisamment, et peut-être mieux que l'autre qui devra en filer la moitié à son ex-femme, une grosse partie en assurances, en loyer parce qu'il a jamais eu le temps d'acheter, et en plombier parce que comme tout le monde, ses chiottes fuient depuis 2 mois !

 

Bref.

Réfléchissez bien ! Parce que le rapport pour / contre n'est pas évident pour n'importe quel normalement constitué !

(Je vous rappelle qu'en région toulousaine, il y a du boulot pour les 20 prochaines années encore dans l'aéronautique. Il y a là une source fiable d'épanouissement je pense...)

 

 

Juste en ce qui concerne la dernière phase , je viens de ce monde idéal que tu décris qu'est l’ingénierie . Fraîchement sortie de l'ENSEEIHT , je m'attendais à m'épanouir comme tu le dis  : des postes à gogo , des supers salaires , des horaires pépères ....  Et puis je me suis vite rendue compte que je passais à coté de ma vie , que ce que je faisais n'étais pas cohérent avec mes valeurs et que j'étais très malheureuse !

 

Tous mes collègues de promo ont le même discours : je fais un travail que j'aime pas spécialement mais je compenserai avec les loisirs et le fric . OK sauf que tu te lève a 6h30 tu as 30min de bouchon tu taff jusqu'a midi , tu bouffes entre collègues , tu re taff jusqu'a 17/18h , encore 30min de bouchon . Tu rentres chez toi vers 19h , si tu as des gosses tu as 2h pour les voir apres c dodo et pour ton copain ou ta copine il te reste 1h pour discuster de qui va chercher les gosses demain et puis tu vas t ecrouler dans le lit . Reste encore le week end ou epuise de ta semaine tu ne souhaites que dormir .

 

Bref si pendant toute ta journee tu t es fais chier, et bien pour compenser il va falloir organiser des vacances de fous furieux pendant les 5 semaines  sur les 48 de l annee ou tu seras en vacances 

 

Morale de l histoire , il vaut mieux faire un metier enrichissant sur le plan personnel et pour lequel vous avez envie de vous lever le matin et qui vous rend fier quand vous rentrez le soir

 

Perso je prefere 1000fois etre sage femme et faire le plus beau metier du monde pour 1300e/mois que de retourner dans mon joli bureau et finir a 45 ans pendue comme mes collegues de france telecom pour 3500e/mois

 

Apres ceux qui s engagent dans des etudes de medecine pour la blouse et le salaire , vous risquez d avoir une jolie surprise apres deja 6 ans d etudes .....

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