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Petites questions 1er cours


Go to solution Solved by Scorpio,

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  • Ancien du Bureau
Posted

Bonjour bonjour !

J'ai noté dans mon cours que la pharmacoépidémiologie permettait de voir comment se comporte le médicament dans la société mais également de mesurer les bénéfices et les risques dans la vie. Or ce dernier point me parait un peu bizarre, ce n'est pas la pharmacovigilance qui permet cette mesure ?

Est-ce que les molécules recombinantes et les molécules chimériques sont considérées comme des médicaments biologiques ?

Autre question : En quoi consiste l'INR exactement svp ? 😅 Parce que j'ai noté quelque chose mais ce n'est pas très clair ...

Merci beaucoup et bonne journée à vous ❤️

  • Ancien Responsable Matière
  • Solution
Posted (edited)

Yo

 

1) Pharmacoépidémiologie c'est pour l'étude des bénéfices/risques réels (Cf définition de l'épidémiologie : Etude de la distribution et des déterminants des états ou des évènements liés à la santé dans des populations spécifiques, et l’utilisation de cette connaissance pour le contrôle de la santé) et la pharmacovigilance c'est pour l'étude des effets indésirables.

2) Pour moi oui, les médicaments biologiques sont des médicaments dont la substance est produite à partir d'une source biologique ou en est extraite : l'insuline recombinante (molécule recombinante) ou les anticorps monoclonaux (molécules chimérique) collent à cette définition.

3) L'INR (International Normalized Ratio) est un paramètre biologique reflétant l'activité anticoagulante des AVK. Il est totalement ignorant du génotype du patient. (Réponse moodle du Pr. SENARD. Si on fait des recherches sur internet, on comprend que la définition certains paramètres biologiques de l'activité des AVK est extrêmement variable entre les labos d'analyse. On a donc crée un taux (ratio), l'IRN, pour pallier à cette variabilité et pouvoir avoir une idée réelle/juste de ce paramètre.

 

Si jamais c'est pas clair tell me

Edited by Scorpio
  • Ancien du Bureau
Posted
il y a 16 minutes, Scorpio a dit :

Yo

 

1) Pharmacoépidémiologie c'est pour l'étude des bénéfices/risques réels (Cf définition de l'épidémiologie : Etude de la distribution et des déterminants des états ou des évènements liés à la santé dans des populations spécifiques, et l’utilisation de cette connaissance pour le contrôle de la santé) et la pharmacovigilance c'est pour l'étude des effets indésirables.

2) Pour moi oui, les médicaments biologiques sont des médicaments dont la substance est produite à partir d'une source biologique ou en est extraite : l'insuline recomptante (molécule recombinante) ou les anticorps monoclonaux (molécules chimérique) collent à cette définition.

3) L'INR (International Normalized Ratio) est un paramètre biologique reflétant l'activité anticoagulante des AVK. Il est totalement ignorant du génotype du patient. (Réponse moodle du Pr. SENARD. Si on fait des recherches sur internet, on comprend que la définition certains paramètres biologiques de l'activité des AVK est extrêmement variable entre les labos d'analyse. On a donc crée un taux (ratio), l'IRN, pour pallier à cette variabilité et pouvoir avoir une idée réelle/juste de ce paramètre.

 

Si jamais c'est pas clair tell me

C'est parfait merci beaucoup !!

Posted

salut, je m'incruste sur ce sujet car je me pose aussi des questions sur l'INR 

@Scorpio, ta réponse m'a aidée mais je il y a quand même quelque chose que je ne comprends pas :

Il y a 21 heures, Scorpio a dit :

Il est totalement ignorant du génotype du patient.

comment on peut dire ça alors que dans le cour il l'illustre à côté des variabilités alléliques ?  

  • Ancien Responsable Matière
Posted

Voici la suite de la réponse du Pr. SENARD qui devrait répondre à ta question : "Le génotypage ne permet en fait que de raccourcir le temps pour obtenir la valeur d'INR que l'on recherche chez un patient donné car il conduit à adapter les doses d'AVK dès le début du traitement."

 

Dis moi si c'est ok 😉

  • Ancien Responsable Matière
Posted

Non, ça veut dire qu'en attendant les résultats du taux INR, on va utiliser le génotypage pour adapter la dose de traitement.

En gros, d'après ce que je comprend le taux INR est long à obtenir donc pour pouvoir déjà proposer un traitement adapté au patient et ne pas le laisser sans traitement, on va utiliser le génotypage. En fonction du génotypage (homozygote G//G, homozygote A//A, hétérozygote G//A), on va adapter la dose (100% de la dose, dose réduite 56%, dose réduite 28%). Ensuite, une fois les résultats du taux INR, on pourra réellement adapter parfaitement la dose de traitement.

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