Jump to content

La dosimètre est (bientôt) mon amie


Go to solution Solved by xoxo-B,

Recommended Posts

  • Ancien du Bureau
Posted

Je reviens avec de nouvelles questions (c'est bientôt la fin de la série #LucileEtSesQuestions) 

Ceci est la partie ou j'ai le plus de mal (pour vous préparer mentalement à ce qui vous attend...) 

 

 

A. Kerma : 

A quoi sert cette formule ? Dans un cours, j'ai noté qu'elle servait à calculer le karma dans n'importe quel milieu puisque la fluente énergétique est constante ; mais dans un autre cours (qu'on m'a prêté), il y a noté que ça permet de calculer la dose absorbée dans n'importe que milieu. 

mini_456012Capturedcran20171113091754.pn

 

 

B. Probabilité d'effet stochastiques : 

Dans on cours j'ai noté qu'on pouvait tenir compte du type et de l'énergie du rayonnement, en pondérant la dose absorbée par les facteurs liés à la qualité de la radiation (on obtient donc la dose équivalente). Ça, ça ne me pose pas de problème. 

Mais ensuite, j'ai noté, et c'est la que j'ai un problème, qu'on pouvait tenir compte du type de tissu irradié en pondérant la dose efficace par la contribution relative d'un organe. 

Or pour moi, on va plutôt pondérer la dose équivalente par ces différents facteurs, pour obtenir la dose efficace, non ? 

 

C. Différentes doses : 

1) Juste un point pour savoir si j'ai bien compris : 

  • Dose absorbée permet de calculer l'exposition du patient
  • Dose équivalente ... sert à calculer la dose efficace ? 
  • Dose efficace permet de fixer les limites réglementaires (de qui ????) (et d'additionner les risques quand il y a plusieurs irradiations successives).

2) En fait (attention question vraiment nulle) qu'est ce que ça veut dire qu'on "justifie" une dose ? 

 

3) Laquelle des trois est "justifiée" ? La dose absorbée ? Parce que j'ai noté que la dose efficace n'est jamais justifiée. Mais dans un autre cours, il y a noté que la dose efficace n'est jamais justifiée quand elle est localisée comme en en mammographie" ? Est ce que j'ai oublié une partie de la phrase quand la prof a parlé ? Est ce que la dose efficace peut être justifiée parfois ?

 

 

D. Réglementation : 

1) La prof a parlé lors d'une radio du thorax, qu'on utilisait le produit "dose*surface".

Et ensuite, elle a utilisé le terme "rapport dose/surface".

 

Est ce que le produit caractérise la radio en elle même ; alors que le rapport, permet de caractériser la machine en elle même, comme pour s'affranchir de la surface du patient qui serait différente à chaque fois (ce qui permettrait de comparer plusieurs machines différentes sans avoir à faire à un patient particulier) ?

 

2) Pour le scanner, elle parle du produit "dose*longueur". Pourquoi dans un cas on parle de dose*longueur alors que dans un autre cas (pour la radio), on parle de dose*surface

 

--> En fait, je pense que je suis en train de m'embrouiller. Dans l'autre cours, il y a noté que on utilisait ces données dose*longueur ou dose*surface pour le nucléaire. Donc c'est pour toutes les techniques ou on ne peut pas calculer la dose absorbée ? Help je ne comprends plus rien ... (Pardon de ne pas être super claire sur ce que je demande mais je ne comprends pas assez pour cibler mes questions de manière précise...) 

 

3) Ensuite, elle a parlé d'un scanner. Est ce que la seule différence entre le scanner et la radio, c'est que le scanner donne une image en 3D ; alors que la radio donne une image en 2D 

 

4) La mammographie est-elle bien une radio (imagerie) ? Ou bien c'est différent ? Pour moi, on injecte un produit de contraste, et ensuite on envoie des RX pour observer.

 

5) Et du coup, si c'est bien de l'imagerie, (la mammographie), pourquoi est ce qu'on dit que c'est "le seul cas ou on donne la dose glandulaire moyenne" ? C'est en opposition à la RIV, ou on ne peut pas donner la dose donc on donne activité, type et mode d'administration ? 

 

 

E. Débit de dose : 

1) On peut calculer le débit de dose "au voisinage d'une source de rayon béta, à 10cm, et pour E>300keV : D(avec le point) = 9.10-7*A*(I/100). 

A quoi correspond ce "rayon béta" ? A quoi va t'il nous servir ? Et est ce qu'on ne pourra s'en servir que pour les énergie comprise entre 300 keV et 3 MeV ? (par rapport aux conditions de la grande formule ci après). 

 

2) Pourquoi cette formule se différencie t'elle de celle là, plus longue ? C'est une simplification ? 

mini_204097Capturedcran20171113103827.pn

 

 

F. Les dosimètres (c'est bientôt fini) :

1) Est ce que la gamma caméra ne sert qu'à compter les particules ± localisation --> compteur de particules ? 

 

2) Est ce que la scintillation est une sorte de spectrométrie des particules ? La spectrométrie utilise t'elle le phénomène d'ionisation et d'excitation ?

 

3) Qu'est ce que le facteur de Fano ? Et est ce qu'il ne sert que pour les spectromètres utilisant les phénomènes d'ionisations

 

4) Pour les gamma caméra, le scintillateur NaI(TL) ne fonctionne que si l'énergie incidente >8eV ? Et il ne restitue que des photons gamma d'Emax = 3eV. Ou est passé le surplus d'énergie ? En chaleur ou pas du tout ? Et est ce qu'on peut dire que la sensibilité de ce détecteur est de 8eV du coup ? 

 

5) Quelle est la différence entre scintillateur organiques et inorganique dans leurs composition et leurs fonctionnement ? Est ce qu'il y a une corrélation entre l'efficacité plus élevée (que pour les scintillateurs organiques) et le fait que ce soit des matériaux à Z et rho p élevés ? 

 

6) Quelle est la différence entre l'utilisation de "compteur de puits" et de "gamma caméra" pour les scintillateurs inorganiques ? J'ai noté que comptage de puit permettait d'avoir l'activité des radioéléments gamma. Mais il les "compte" ?

Puisqu'après, j'ai noté que les sonde comptage externe permettait d'avoir l'activité au sein de l'organisme (je trouve pas ça logique en plus : si c'est externe, comme ça peut compter les particules dans l'organisme)...  

 

7) Dernière question (j'en peux plus et vous aussi je pense) : J'ai noté que les compteurs de puits étaient différents des activimètres  (qui sont des chambres à gazs). Mais dans le cours d'une amie, il y a noté que les compteurs de puits sont composés de différents activimètres. Quelle est la bonne version ? Et qu'est ce que cela veut dire en terme pratique ? 

 

 

Voilà, merci encore pour votre patience ! Encore une fois, ça n'est absolument pas pressé ! Il me restera la fin du cours à comprendre avec mes question et on en aura fini avec mes longs pavaces qui font peur ! 

:wub:  :wub:  :wub:  :wub:

 

 

  • Solution
Posted

Coucou !! Alors... 

 

A. Kerma : 

Cette formule sert bien à calculer le kerma dans n’importe quel milieu, puisqu’elle prend en compte le Kerma et non la dose (attention big difference)

 

 

B. Probabilité d'effet stochastiques : 

Exactement, la prof s’est peu être embrouillée en le disant ou bien tu as mal noté comme ça va un peu vite, mais c’est bien la dose équivalente qui est pondérée par un facteur tissulaire pour obtenir la dose efficace.  

 

 

C. Différentes doses : 

 

1)  Dose absorbée permet de calculer l'exposition du patient

Dose équivalente permet d’ajuster la dose que le patient reçoit selon le type de rayonnement (titre indicatif), et de calculer la dose efficace 

Dose efficace permet de fixer les limites réglementaires des travailleurs exposés (et d'additionner les risques quand il y a plusieurs irradiations successives).

 

2) On justifie une dose, quand le bénéfice tiré de l’examen ou de la thérapie nécessitant cette dose est supérieur au risque pris par l’exposition à cette dose. En gros, la dose « vaut le coup »

 

3) La dose sera justifiée seulement lorsqu’elle est utilisé à des fins médicales, pas pour des travailleurs par exemple, donc seulement pour des patients. Or, on parle de l’exposition des patients en terme de dose absorbée. Je dirais que la dose efficace n’est jamais justifiée tout court, mais à confirmer..

 

 

D. Réglementation : 

 

1) Je pense que comme tu le dis, le produit caractérise la radio en elle-même, et plus particulièrement la dose appliquée et répartie au thorax ; alors que le rapport, permet de caractériser la machine en elle même, comme pour s'affranchir de la surface du patient qui serait différente à chaque fois ce qui permettrait de comparer plusieurs machines différentes, et de se rendre compte de la dose « pure » que la machine a envoyé. Là aussi à confirmer.

 

2) A vrai dire j’aurais pensé l’inverse, vu que le scanner donne une image en trois dimension et la radio en deux, il serait plus justifié que ce soit *longueur pour la radio et *surface pour le scanner… J’ai l’impression que cette partie de cours a été rajoutée cette année ? Ou alors je ne l’ai jamais notée nulle part …

 

3) Oui, le scanner prend le thorax, et fais des image tranche par tranche, donc tu as des images sur un plan sagittal, et avec ta machine tu pourras descendre et monter le long du thorax, et voir des coupe en T3, T4, T7… ; alors que la radio prend une « photo » de face simplement.  

 

4) La mammographie est bien une radio du sein. Il n’y a pas de produit de contraste, le contraste se fait de lui-même selon les différentes densités des tissus.

 

5) La mammographie est le seul examen de radiologie visant à visualiser une glande, plus précisément la glande mammaire. C’est pour ça qu’on parle de dose glandulaire moyenne seulement dans cet examen.

 

 

E. Débit de dose : 

 

1 et 2) On peut calculer le débit de dose "au voisinage d'une source de rayon béta, à 10cm, et pour E>300keV : D(avec le point) = 9.10-7*A*(I/100). 

Ce rayon β correspond au fait que l’imagerie se fait le plus souvent grâce à une source d’émission β.  La plus petite formule est une sorte de simplification de la grande, la grande pouvant s’appliquer dans tous les cas de figures et la petite seulement au voisinage d'une source de rayon béta, à 10cm, et pour E>300keV, ce qui correspond aux conditions les plus courantes d’imagerie. Effectivement elle est aussi limitée à une énergie maximale de 3 MeV puisqu’en gros, c’est la même formule.

 

 

F. Les dosimètres  :

 

1) La gamma camera sert à compter les particules, éventuellement repérer leur localisation, mais aussi mesurer l’activité des sources radioactives.  

 

2) Non, la scintillation est utilisée dans la spectrométrie, pour transformer les radiations ionisantes en photons, alors que la spectrométrie va classer ces radiations ionisantes. Oui, les deux phénomènes ionisation et excitation sont employés.

 

3) Le facteur de Fano est un facteur de pondération statistique, qui traduit le nombre moyen d'évènements physiques indépendants mis en jeu pour une ionisation.

 

4) Je pense que le surplus d’énergie est « perdu » de par le fait que tous les rayonnements de ne sont pas captés… A confirmer. Ca serait réducteur, la sensibilité du detecteur dépend de plus de paramètres que simplement l’énergie des rayonnements incidents.

 

5) Les scintillateurs organiques sont à base de composés benzèniques. La scintillation est basée sur les électrons pi des liaisons carbone-carbone des molécules. Les scintillateurs inorganiques sont souvent des alcalins avec une impureté, ou bien des minéraux et sont utilisés en monocristaux ou en poudre. Leur mécanisme de fluorescence est associé à la présence d'états intermédiaires apparaissant par la présence d'impuretés. Oui, le fait que les Z et rho soit plus élevés impliquent une meilleure efficacité notamment pour la détection de particules chargées ou de photon, car en gros il « piège » mieux ces particules et va plus interagir, de par sa plus grande densité.  

 

6 et 7) Ces derniers compteurs n’ont pas été évoqués quand j’étais en PACES, je veux bien faire des recherches mais je pense pas pouvoir t’apporter plus que si tu tapais tes questions dans google…

  • Ancien du Bureau
Posted

Tout d'abord, un graaaaand merci pour la rapidité et la qualité de la réponse ! Tu as répondu en très grande majorité à mes questions ! 

 

C'est tellement clair, que je n'ai pas de questions ... 

Je suis impressionnée ! 

 

Merci beaucoup ! 

Posted

Coucou !! Alors je viens de voir une petite précision pour les histoires de produit dose*surface et dose*longueur : 

  • Pour la radio, on parle bien de dose* surface parce que la source de l'irradiation est à une certaine distance du patient, et donc la dose est appliquée selon une surface --> petit schéma des familles Produit+Dose+Surface+Le+Produit+Dose+Sur

 

 

  • Pour le scanner, on parle de produit dose*longueur parce que les faisceaux traversent le malade lorsque le tube tourne autour de lui. Donc la dose est bien appliquée "le long" du faisceau. 
Guest
This topic is now closed to further replies.
  • Recently Browsing   0 members

    • No registered users viewing this page.
×
×
  • Create New...