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étude auto-administration


Go to solution Solved by Ptizêtreninja,

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Salut:

l'item "le modèle auto-administration permet de caractériser la dépendance physique" est donné faux

Pourquoi?

Quel modèle permet de le caractériser puisque la dépendance physique est l'un des buts des études précliniques.

Merci

  • Ancien du Bureau
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Salut, 

 

Ce modèle permet l'analyse de la dépendance psychique :) Par contre je ne saurais pas te dire lequel caractérise la dépendance physique :)

Posted

La dépendance physique est analysée par évaluation du sevrage non ? Elle est utilisé aussi dans les études cliniques chez l'homme aussi il me semble. On peut donc imaginer qu'on arrête de faire prendre la substance au dépendant pour voir les symptômes physique ? 

Posted

Ah bon tu es sur ? Il me semble qu'on n'enlève pas la substance dans cette expérience, mais qu'on l'enlève dans l'expérience avec les différentes pièces pour voir où le mammifère passera son temps au moment du sevrage ce qui permettra de comparer l'effet plaisant de la substance. Et surement aussi la dépendance physique de l'animal. 

Posted

La prof a dit qu'ils enlevaient la substance et que la souris appuyait sur le levier jusqu'à en mourir pour en avoir d'autre, elle parlait de cocaïne mais je vais demander à quelqu'un d'autre pour savoir si elle a compris la même chose que moi.

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Beh dans ce cas je voudrai bien savoir pourquoi on considère pas ça comme une étude de la dépendance physique également :/ 

 

JE vais demander à un tuteur ^^

  • Solution
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Bonjour severineamalric, MrPouple et HadjDh.

 

"Le modèle auto-administration permet de caractériser la dépendance physique" (FAUX).

 

1. Pour remettre les choses à plat, voici les définitions (extraites du cours) des deux formes de dépendance :

  • La dépendance psychique (envie irrésistible de prendre la substance psychoactive afin d'en ressentir ses effets) est la dépendance de l'esprit : elle est responsable de l'addiction (relation de dépendance plus ou moins aliénante pour l'individu à l'égard d'une substance) ;
  • La dépendance physique (réaction physiologique de l'organisme à l'absence du produit ou à l'administration d'un antagoniste) est la dépendance du corps : elle est responsable du syndrome de sevrage (état de manque qui s'accompagne de symptômes physiques incommodants).

N.B. : attention, le terme "état de manque" donné par la définition de la dépendance physique ne correspond pas à un manque psychique (perception) mais à un manque physique, c'est-à-dire que la substance ne manque pas à l'esprit mais au corps.

 

Ah bon tu es sur ? Il me semble qu'on n'enlève pas la substance dans cette expérience, mais qu'on l'enlève dans l'expérience avec les différentes pièces pour voir où le mammifère passera son temps au moment du sevrage ce qui permettra de comparer l'effet plaisant de la substance. Et surement aussi la dépendance physique de l'animal. 

 

 

2. HadjDh, ce n'est pas le syndrome de sevrage (dépendance physique) qui pousse l'animal a demeurer préférentiellement dans la pièce dans laquelle il reçoit la substance psychoactive mais l'envie irrésistible de prendre la substance psychoactive afin d'en ressentir ses effets (dépendance psychique), laquelle survient d'ailleurs bien avant le syndrome de sevrage.

 

La prof a dit qu'ils enlevaient la substance et que la souris appuyait sur le levier jusqu'à en mourir pour en avoir d'autre, elle parlait de cocaïne mais je vais demander à quelqu'un d'autre pour savoir si elle a compris la même chose que moi.

 

 

3. severineamalric, dans ce type d'expérience la souris est branchée à une pompe à perfusion dont l'ouverture est déclenchée par la bascule d'un levier sous la pression de la patte de la souris. L'installation d'une pharmacodépendance nécessite la prise répétée d'une substance psychoactive, c'est pourquoi la pompe est maintenue active pendant un certain temps (semaines). On observe alors qu'avec le temps, la fréquence des prises (pression sur le levier) augmente. Lorsque que l'on considère que la pharmacodépendance est installée, la pompe est coupée, autrement dit la bascule du levier ne déclenche plus l'ouverture de la pompe. Lorsque la souris va de nouveau ressentir l'envie irrésistible de prendre la substance psychoactive afin d'en ressentir ses effets (dépendance psychique), elle va appuyer sur le levier. La pompe étant coupée, son envie ne va pas être comblée et elle va appuyer frénétiquement sur le levier jusqu'à en mourir d'épuisement. Comme précédemment, ce n'est pas le syndrome de sevrage (dépendance physique) qui pousse la souris à appuyer sur le levier mais l'envie irrésistible de prendre la substance psychoactive afin d'en ressentir ses effets (dépendance psychique).

 

4. En conclusion, les expériences d'auto-administration et de préférence de place conditionnée ont été conçues pour caractériser la dépendance psychique. La caractérisation de la dépendance physique ne nécessite pas un montage aussi complexe que celui de ces deux expériences. Il suffit d'instaurer une pharmacodépendance chez la souris en lui administrant (le médecin chercheur, pas la souris en appuyant sur un levier car ce conditionnement pavlovien conduit la souris à appuyer frénétiquement sur le levier jusqu'à en mourir d'épuisement avant l'apparition du syndrome de sevrage !) tous les jours un dose de substance psychoactive. Lorsque que l'on considère que la pharmacodépendance est installée on arrête l'apport de la substance psychoactive ou on administre un antagoniste et on attend l'apparition du syndrome de sevrage sont on décrira les symptômes.

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D'accord je vois mieux le raisonnement :) 

 

Niquel , des réponses toujours aussi bien structuré ! Merci à toi en tout cas ;) 

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