Fugu Posted April 7, 2017 Posted April 7, 2017 Petite question, car dans le poly de pâques j'ai vu l'inverse de ce que je pensais avoir compris. Il faut administre un agoniste partiel après un agoniste plein non? Merci d'avance
HadjDh Posted April 7, 2017 Posted April 7, 2017 Beh logiquement oui Le prof nous avait sortie l'exemple de la morphine et de son agoniste partiel : si tu lui donne de la morphine (il souffrira donc pas ou peu) et qu'ensuite tu lui donne un agoniste partiel il va sentir le changement. Il nous a aussi dit que si tu passé de l'AI=1 à l'agoniste partiel du diminué l'effet de l'agoniste Après je suis pas sur haha peut être que ça marche dans l'autre cas aussi lorsque le patient n'a plus mal (exemple de la morphine) faudra donc passer à un agoniste partiel
Fugu Posted April 7, 2017 Author Posted April 7, 2017 Je pense que ça va dans les deux sens, mais y a un errata dans le poly de pâques alors, (sujet type 2 ICM 29.B "Il est possible d'utilise un agoniste plein suivi d'un agoniste partiel" compté fausse)
Ancien du Bureau MrPouple Posted April 7, 2017 Ancien du Bureau Posted April 7, 2017 Salut, J'ai vu l'inverse de cet item à savoir : "on utilise un agoniste partiel puis un agoniste plein" compté faux avec comme correction de mémoire : c'est l'inverse. Donc je dirais bien errata pour le coup. Comme l'a dit HadjDh, se référer à l'exemple de la morphine (c'est pas logique de mettre en premier lieu un agoniste partiel même si il doit y avoir des cas particuliers)
Solution Ptizêtreninja Posted April 8, 2017 Solution Posted April 8, 2017 Bonjour fugu, HadjDh et MrPouple. 1. Les agonistes orthostériques partiels sont des antagonistes neutres compétitifs partiels. Il ne faut jamais administrer un agoniste partiel à un patient traité par un agoniste plein. Par exemple, si on administre de la buprénorphine (AI = 0,3) à un patient traité par morphine (AI = 1), la buprénorphine va entrer en compétition avec la morphine pour la liaison aux récepteurs opioïdes. La buprénorphine a un effet analgésique maximum inférieur de 70% à celui de la morphine. Les récepteurs opioïdes nouvellement occupés par la buprénorphine transmettront donc un signal analgésique plus faible que celui obtenu quand ils étaient occupés par la morphine. L'effet analgésique de l'association morphine + buprénorphine est donc inférieur à celui de la morphine seule. La sensation douloureuse perçue par le patient est ainsi aggravée. 2. Le protocole de sevrage (arrêt du traitement) à la morphine consiste à diminuer progressivement les doses et surtout pas administrer un agoniste partiel ! 3. MrPouple, quand tu dis "c'est pas logique de mettre en premier lieu un agoniste partiel ", et pourquoi ? Les antalgiques sont classés en trois paliers par l'OMS (palier 1 : non-opioïdes, palier 2 : opioïdes faibles, palier 3 : opioïdes forts). Dans la prise en charge de la douleur il faut respecter cette hiérarchie. Dans les douleurs modérées à intenses, on commence toujours par administrer un antalgique de palier 2 (codéine ou tramadol) +/- associés au paracétamol (palier 1). Le tramadol est un agoniste partiel des récepteurs opioïdes. Si la douleur persiste, on passe à la morphine (palier 3), qui est un agoniste plein des récepteurs opioïdes.
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