letartare06 Posted October 29 Posted October 29 Salut je ne comprends une partie du coup j'ai l'impression que c'est contradictoire mais je sais que non mais je comprends. Sous contôle du noyau: l'ADNmt ne code pour aucun facteur de transcription/réplication/réparation de Déroulement de la transcription: Grands transcrits primaires→clivés ultérieurement en fragments correspondants aux différents gènes Réplication NON synchrone au génome nucléaire → donc non limitée à la phase S du cycle cellulaire Différences notables avec le génome nucléaire : Pas d'introns, et donc pas d'épissage Séquences non codantes en 5' et 3' très courtes, voire inexistantes, les séquences codantes souvent séparées par une ou deux bases. Page 34 du poly du tat Merciii Quote
Tuteur Solution Emmastocyte Posted October 29 Tuteur Solution Posted October 29 Salut, @letartare06, Je suis pas sure d'avoir bien compris où tu trouves une contradiction mais je vais essayer de répondre au mieux a ta question. En gros, la mitochondrie contient un ADN particulier, l'ADN mitochondrial, qui a des propriétés différentes de l'ADN nucléaire, ( il est double brin, circulaire ... ). Et cet ADN ne code pour aucun facteur de transcription, aucun système de réplication et de réparation de l'ADN comme tu l'as dis, et comme s'est écrit dans le cours, il est donc contrôlé par le noyau qui lui code pour ces différents facteurs et systèmes, pour permettre le bon fonctionnement de la transcription, de la réplication et de la réparation de l'ADN mitochondrial. Ensuite on nous dis que la réplication est non synchrone au génome nucléaire, ce qui veut dire qu'elle ne se déroule pas forcément en même temps, et donc qu'elle n'est pas limité à la phase S du cycle cellulaire ( phase de réplication du génome nucléaire ). Et enfin on nous dis que au contraire du génome nucléaire il n'y a pas d'introns, ( séquences non codantes du gène ), et donc pas besoin d'épissage ( phénomène qui permet l'élimination des introns ). Qu'il y a seulement de très courtes séquences non codantes, voire qu'elles sont inexistantes. Ce qui veut dire que les séquences codantes sont souvent séparées seulement par une ou deux bases ce qui explique que pendant la transcription et lors des clivages des transcrits on obtient les différents fragments qui correspondent aux différents gènes codants de l'ADN. J'espère avoir bien répondu à ta question, et n'hésite pas si tu trouves un point encore flou ou si tu vois encore une contradiction. Bonne soirée et bon courage ! Nentiqu, emmie.vln, An-Schwann and 2 others 4 1 Quote
letartare06 Posted October 29 Author Posted October 29 il y a 9 minutes, Emmastocyte a dit : Salut, @letartare06, Je suis pas sure d'avoir bien compris où tu trouves une contradiction mais je vais essayer de répondre au mieux a ta question. En gros, la mitochondrie contient un ADN particulier, l'ADN mitochondrial, qui a des propriétés différentes de l'ADN nucléaire, ( il est double brin, circulaire ... ). Et cet ADN ne code pour aucun facteur de transcription, aucun système de réplication et de réparation de l'ADN comme tu l'as dis, et comme s'est écrit dans le cours, il est donc contrôlé par le noyau qui lui code pour ces différents facteurs et systèmes, pour permettre le bon fonctionnement de la transcription, de la réplication et de la réparation de l'ADN mitochondrial. Ensuite on nous dis que la réplication est non synchrone au génome nucléaire, ce qui veut dire qu'elle ne se déroule pas forcément en même temps, et donc qu'elle n'est pas limité à la phase S du cycle cellulaire ( phase de réplication du génome nucléaire ). Et enfin on nous dis que au contraire du génome nucléaire il n'y a pas d'introns, ( séquences non codantes du gène ), et donc pas besoin d'épissage ( phénomène qui permet l'élimination des introns ). Qu'il y a seulement de très courtes séquences non codantes, voire qu'elles sont inexistantes. Ce qui veut dire que les séquences codantes sont souvent séparées seulement par une ou deux bases ce qui explique que pendant la transcription et lors des clivages des transcrits on obtient les différents fragments qui correspondent aux différents gènes codants de l'ADN. J'espère avoir bien répondu à ta question, et n'hésite pas si tu trouves un point encore flou ou si tu vois encore une contradiction. Bonne soirée et bon courage ! Ah merciii bcp la c'est vraiment plus clair Mercii bcp bonne journée Emmastocyte 1 Quote
Tuteur E10nja Posted October 29 Tuteur Posted October 29 Coucou, je suis pas sûre d’avoir bien compris ce qui te poses problème. Je vais essayer de t’expliquer un peu mieux cette partie mais n’hésites pas à me dire si c’était pas ça qui te faisait bloquer ! Pour faire simple, cette partie du cours traite trois notions qui sont la transcription, la réplication de l’ADN mitochondrial ainsi que les principales différences entre l’ADNmt et l’ADN nucléaire. La transcription de l’ADN mitochondrial produit de grandes séquences d’ARN (ici appelé grands transcrits) qui sont ensuite découpés en fragments qui correspondent aux différents gènes qui peuvent par exemple être des ARNm, ARNr, ARNt. On peut aussi parler de transcription polycistronique (un seul transcrit primaire qui contient souvent plusieurs gènes). Autrement dit à partir d’un seul ARN plusieurs protéines différentes vont pouvoir être traduite. La réplication de l’ADN mitochondrial est assez particulière également, on retiendra surtout qu’elle est indépendante du cycle cellulaire c’est à dire qu’elle peut se produire n’importe quand au cours du cycle contrairement au génome nucléaire qui peut seulement être répliqué au moment de la phase S du cycle cellulaire. C’est pour cette raison qu’on dit qu’elle n’est pas synchronisé à la réplication du génome nucléaire. En effet, la réplication mitochondriale peut avoir lieu à tout moment en fonction des besoins de la cellule concernée et n’est pas limitée à une seule étape du cycle cellulaire. Enfin, cette partie du cours aborde aussi quelques autres différences avec l’ADN nucléaire à savoir que l’ADN mitochondrial ne contient pas d’introns, c’est un détail important car ça signifie qu’il ne peut pas subir d’épissage. On retiendra aussi que les séquences codantes qui le compose sont très courtes voire inexistantes et souvent séparées par 1 ou 2 bases seulement. Cela vient principalement du fait que ces séquences ne contiennent pas d’introns et que le génome mitochondrial et très compact et efficace (il est petit car ne concentre que ce qui est vraiment essentiel pour sa régulation). J’espère que tu y vois plus clair, si tu as encore des questions à ce sujet ou autre n’hésite surtout pas ! marilordose, Nentiqu, Emmastocyte and 2 others 4 1 Quote
letartare06 Posted October 29 Author Posted October 29 il y a 6 minutes, E10nja a dit : Coucou, je suis pas sûre d’avoir bien compris ce qui te poses problème. Je vais essayer de t’expliquer un peu mieux cette partie mais n’hésites pas à me dire si c’était pas ça qui te faisait bloquer ! Pour faire simple, cette partie du cours traite trois notions qui sont la transcription, la réplication de l’ADN mitochondrial ainsi que les principales différences entre l’ADNmt et l’ADN nucléaire. La transcription de l’ADN mitochondrial produit de grandes séquences d’ARN (ici appelé grands transcrits) qui sont ensuite découpés en fragments qui correspondent aux différents gènes qui peuvent par exemple être des ARNm, ARNr, ARNt. On peut aussi parler de transcription polycistronique (un seul transcrit primaire qui contient souvent plusieurs gènes). Autrement dit à partir d’un seul ARN plusieurs protéines différentes vont pouvoir être traduite. La réplication de l’ADN mitochondrial est assez particulière également, on retiendra surtout qu’elle est indépendante du cycle cellulaire c’est à dire qu’elle peut se produire n’importe quand au cours du cycle contrairement au génome nucléaire qui peut seulement être répliqué au moment de la phase S du cycle cellulaire. C’est pour cette raison qu’on dit qu’elle n’est pas synchronisé à la réplication du génome nucléaire. En effet, la réplication mitochondriale peut avoir lieu à tout moment en fonction des besoins de la cellule concernée et n’est pas limitée à une seule étape du cycle cellulaire. Enfin, cette partie du cours aborde aussi quelques autres différences avec l’ADN nucléaire à savoir que l’ADN mitochondrial ne contient pas d’introns, c’est un détail important car ça signifie qu’il ne peut pas subir d’épissage. On retiendra aussi que les séquences codantes qui le compose sont très courtes voire inexistantes et souvent séparées par 1 ou 2 bases seulement. Cela vient principalement du fait que ces séquences ne contiennent pas d’introns et que le génome mitochondrial et très compact et efficace (il est petit car ne concentre que ce qui est vraiment essentiel pour sa régulation). J’espère que tu y vois plus clair, si tu as encore des questions à ce sujet ou autre n’hésite surtout pas ! Oui oui c'est très clair mercii bcp Mercii bcp, bonne soirée Emmastocyte 1 Quote
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